Initiée en 2020, l’exposition a la volonté de proposer une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard d’artistes contemporains. Peinture, dessin, photographie, sculpture, vidéo,… soit une sélection éclectique d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme. Retour sur l’édition 2020
Le dossier devra contenir : page 1 – curriculum complet de l’artiste (biographie, expositions, bibliographie, acquisitions, …). page 2 – texte de présentation du travail de l’artiste (démarche générale et intention sur les œuvres proposées). page 3 – 3 à 5 visuels d’œuvres en haute définition avec titre, technique, support, dimension et année de réalisation.
Le dossier devra être fourni dans un seul fichier au format PDF à l’adresse mail : n5leclub@gmail.com Merci d’indiquer en objet de l’e-mail : no prohibida + nom et prénom de l’artiste
Les candidatures incomplètes ne seront pas présentées au comité de sélection.
Date limite d’envoi des dossiers le dimanche 30 octobre 2022 Réunion du comité de sélection* en décembre 2022 Annonce des candidatures retenues en janvier 2023 L’exposition NO PROHIBIDA chapitre 2 – octobre/novembre 2023
Merci à tous pour votre participation, nous avons hâte de découvrir vos dossiers et votre vision sur la thématique proposée. Ludovic Allabert
*Le comité de sélection est composé de : – Dominique Dalbin, président de l’association 2L2M – Ludovic Allabert, gérant de la N5 Galerie et commissaire d’exposition. – Fabienne Gendre, ancienne galeriste Montpelliéraine et professeur d’art plastique. – Annick Macaire, ancienne galeriste Montpelliéraine
Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie vous convient à leur rendez-vous rituel de rentrée avec la sixième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses. Cette année nous vous proposons de (re)découvrir les travaux de Marie-Cécile Conilh de Beyssac, Tino Di Santolo, Cassandre Fournet, Marc Lambert, Cendres Lavy et Ram Samocha.
Ouverture le jeudi 1er septembre à 17h au lieu multiple montpellier Ouverture le vendredi 2 septembre à 17h à la N5 Galerie Expositions jusqu’au 1er octobre 2022
À la N5 Galerie, (re)découvrons le travail de Marie-Cécile Conilh de Beyssac, Cassandre Fournet et Cendres Lavy …
Marie-Cécile Conilh de Beyssac axe son travail autour d’une trilogie récurrente : Le dessin, la vidéo et l’installation. L’artiste présente ici une série d’études questionnant le corps, explorant l’invisible intériorité de nos organes, ceux dont nous ignorons tout, le chaud, le mou. Avec minutie et sensibilité, elle ausculte notre anatomie et sous le prisme de différents médiums propose un archivage d’imageries contemporaines.
Le travail de Cassandre Fournet s’attache à représenter des détails auxquels nous n’accordons que peu d’importance. Ses œuvres donnent une valeur à ces détails secondaires et insignifiants au premier abord : lieux abandonnés, murs délabrés, entrepôts, végétaux qui poussent dans les fissures du bitumes,… De l’observation lors de ses déambulations urbaines, l’artiste en retire un archivage archéologique sensible qui lui permet de fixer l’indice d’un instant unique. À partir de là vient le dessin, puis la couleur avec une maîtrise technique qui transfigure le banal.
Plasticienne et philosophe, Cendres Lavy cultive dans ses travaux, protéiformes, une expression à la fois savante et primitive, intellectuelle et animale. La spontanéité du trait, le contenu débarrassé du politiquement correct mènent le jeu du dynamitage des « modèles » de société (morale, sexisme et identité), tels des coups de baguettes magiques de fées mutines et tapageuses… L’abrupt sous toutes les coutures, pour un regard frontal et intense.
Vernissage, à la N5 Galerie, vendredi 2 septembre 2022 dès 17h en présence des artistes Exposition du 3 septembre au 1er octobre 2022 du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Et au lieu multiple montpellier, dans le cadre du salon du dessin contemporain Drawing draw#6, vous pourrez (re)découvrir le travail de Tino Di Santolo, Marc Lambert et Ram Samocha … EN SAVOIR PLUS
N5 Galerie et Le lieu multiple montpellier font leur rentrée à l’unisson avec la cinquième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, qui propose des regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses.
À la N5 Galerie, (re)découvrons le travail de Stéphane Dupuis, Hélène Hampartzoumian et Mme S. …
Extraits d’œuvres de Mme S., Stéphane Dupuis et Hélène Hampartzoumian, artistes présentés à la N5 GALERIE
Des instants de vie, des stylos à bille, de la patience, de l’imagination et l’être humain dans son milieu urbain : tels sont les ingrédients qui composent le travail de Stéphane Dupuis. L’artiste pose un regard neutre mais curieux sur notre monde où les codes de communications changent et se reconstruisent. De la pointe de ses stylos et avec une impressionnante précision, l’artiste donne vie à des personnages qui semblent détachés du monde réel, en totale immersion dans un univers numérique et immatériel. D’une gestuelle anodine d’un quotidien jaillit alors tout l’implicite de notre société actuelle. De son trait bleu ininterrompu qu’il couche sur le papier, Stéphane Dupuis représente le vivant avec une force et un réalisme surprenant. Pourtant ce dynamisme apparent trahit la solitude moderne de la virtualité, dévoilant l’ambiguïté et l’antagonisme de l’être humain.
La pratique du dessin chez Hélène Hampartzoumian commence avec une base au trait fin à l’encre qui se déploie en créatures étranges, toutes inspirées par la nature, le plus souvent végétale. Une sorte d’invasion / profusion d’espèces, uniquement contrecarrée par la présence de délimitations géométriques imposant les limites de l’exercice. Contournement d’obstacles, zone de densité et de contraste, amas très serrés, c’est un jeu de lutte pour conquérir la place qui nous revient et ouvrir les horizons. Dans son nouveau travail à partir de collages de gravures anciennes, elle revisite les tableaux de scènes bibliques pour la plupart, redonne une place centrale aux personnages féminins, pose un autre regard, invente une autre mise en scène et raconte une nouvelle histoire pour des tableaux qui retentissent encore aujourd’hui par l’expression de leurs émotions.
L’artiste plasticienne Mme S. compose un répertoire de ses rêveries nocturnes. Elle nous livre un univers intime, sensible et poétique dans lequel le sentiment amoureux s’illustre avec une extrême délicatesse et une sensualité à fleur de peau. L’artiste couche ses belles endormies, faites d’encre et de crayons, sur un papier qu’elle brûle soigneusement lui conférant l’apparente fragilité d’une dentelle. « Je brûle, je m’enflamme, me consume » semble-t-elle vouloir nous dire. Ces femmes sont dénudées, alanguies, somnolentes. Mais sont-elles délivrées de leurs songes ou sont-elles liées par eux ? Le lien, c’est bien ce dont il est question. Exprimer des sentiments à travers la représentation de liens, de cordes, de nœuds qui entourent le sujet, quand l’artiste veut évoquer le lien, l’attachement, l’emballement. Amoureusement enlacées, les yeux et leurs bouches closes, ses belles endormies (référence à une célèbre estampe japonaise d’Hokusai, Le Rêve de la Femme du Pêcheur, de 1814) nous transportent dans un voyage nostalgique, érotique et surtout initiatique.
Le salon du dessin contemporain DRAWING DRAW #5 Stéphane Dupuis, Hélène Hampartzoumian et Mme S. Vernissage vendredi 3 septembre 2021 dès 17h en présence des artistes Exposition du 3 septembre au 2 octobre 2021 du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Et à la galerie le lieu multiple montpellier, dans le cadre du salon du dessin contemporain DRAWING DRAW #5, (re)découvrons le travail de Fabrice Cazenave, Anaïs Pélaquier et Anne Pons – En savoir plus
Nous sommes heureux de vous convier, le vendredi 16 juillet 2021, à un concert de jazz intime pour clôturer l’exposition RALENTIR TRAVAUX de l’artiste Helga Stüber-Nicolas.
Jazzman émérite et contrebassiste d’exception, Clovis Nicolas vit et travaille à New-York. De passage à Montpellier, Il nous fait l’honneur de se produire en solo pour le finissage de l’exposition. Des instants de pur plaisir où toute la beauté et la justesse de son jeu, mais aussi son imaginaire et le sens du son de son instrument, vous transporteront. Clovis Nicolas vous propose sa façon d’entendre et de retranscrire ce qu’il ressent en faisant glisser ses notes sur et autour des œuvres d’Helga Stüber-Nicolas. Une manière rare de (re)découvrir le travail de l’artiste Helga Stüber-Nicolas magnifiquement accompagné de l’interprétation d’un musicien remarquable.
Déroulé de l’évènement du vendredi 16 juillet 2021 : 17H00 : RDV à la N5 GALERIE, rencontre avec l’artiste Helga Stüber-Nicolas pour découvrir ou redécouvrir son travail. 18H30 : Clôture de l’exposition et départ pour le lieu du concert (à proximité) 19H00 : Début du concert
Pour respecter les règles sanitaires toujours en vigueur, la jauge est limitée. Pour participer à ce concert gratuit, une réservation par mail est indispensable et à envoyer à : CONCERT COMPLET (Merci d’indiquer votre nom et le nombre de personnes pour chaque réservation. La validation de votre réservation vous sera envoyée par retour de mail)
Une exposition de Helga Stüber-Nicolas du 19 mai au 17 juillet 2021
Colonne invisible (extrait) de Helga Stüber-Nicolas – Pneu, tige métallique, crayon, 2021
En entrant dans l’atelier d’Helga Stüber-Nicolas, nous sommes surpris par la senteur délicate du bois tout d’abord, puis notre regard est attiré par les couleurs qui inondent l’espace. Cet atelier est en effet « envahi » de crayons, rangés avec minutie sur des étagères, dans des tiroirs, savamment classifiés, répertoriés dans des boites. Mais ce ne sont pas n’importe quels crayons ! Ce sont des crayons hauts de gamme, en bois, avec des mines composées de pigments de qualité, que l’artiste considère avec préciosité … et qu’elle manipule avec une dextérité chirurgicale. Bien sûr le crayon lui sert à s’exprimer, mais d’une façon évidemment différente de ce que nous pourrions imaginer, car elle le détourne de sa fonction initiale. La mine est séparée de son bois par le taille-crayon puis l’artiste explore les potentialités de ces deux matériaux que rien ne prédestinait à la fragilité, à la légèreté, à l’abstraction. C’est dans la lente déconstruction du crayon que la création se fait. La notion du temps est en effet essentielle pour Helga Stüber- Nicolas, la minutie de son travail « slow art » étant à contrecourant du temps social, du zapping.
« Sans titre » de Helga Stüber-Nicolas – Brisures de mines de crayons sur papier, 9 cm x 15 cm
L’exposition présente une large sélection d’œuvres réalisées sur des supports et avec des processus divers. L’artiste joue avec les codes de la peinture, d’une part par les nuances multiples de la couleur qu’elle extrait des mines de crayons et d’autre part par ses compositions « abstraites » et géométriques qu’elle crée en disposant sur sa toile les poussières de mines colorées. Par leurs effets de couleur, de matière ou de spatialité les réalisations sur toile ou sur papier de l’artiste élargissent le champ des références vers l’impressionnisme ou les « colors fields » de Rothko et d’autres. Helga Stüber-Nicolas se fait ici également sculptrice : elle expérimente d’autres possibilités du matériau et agit sur l’espace du lieu, avec le cercle et la sphère comme symbolique de l’infini, tout en jouant sur la dialectique fragilité/force et légèreté/gravité. Ainsi, le crayon qui est usuellement destiné à s’effacer devient ici l’élément essentiel, constitutif de l’œuvre d’Helga Stüber-Nicolas, à travers sa matérialité et non plus sa fonction. Ce crayon n’est plus à percevoir comme un outil, mais comme l’œuvre elle-même…
RALENTIR TRAVAUX de Helga Stüber-Nicolas Exposition du 19 mai au 17 juillet 2021 du mercredi au samedi – 10h > 13h et 14h > 18h30 Vernissage en présence de l’artiste le mercredi 19 mai 2021 de 15h à 20h N5 GALERIE – 5 rue Sainte Anne, 34000 Montpellier – 09 81 05 39 75
Une fois de plus, la N5 Galerie et Le lieu multiple montpellier s’associent pour proposer leurs deux lieux en synergie autour du travail de Cédric Torne.
Après avoir étudié le design d’espace, architecture et arts plastiques, Cédric Torne mêle aujourd’hui pratique personnelle du dessin, enseignement et exploration du champ scénique, en collectif d’artistes. L’architecture, l’urbanité ou encore le paysage (naturel) sont les sujets de prédilection de l’artiste. Il représente toujours des choses « vues », observées même en amont et ré-évaluées dans cet en-dehors qu’est l’atelier. L’oeil, la main, le geste, la ré-apparition : Cédric met en place un protocole d’épuisement pour ouvrir, couvrir, découvrir, recouvrir … redécouvrir des images faites préalablement, parfois plusieurs années auparavant, comme déjà éprouvé sur une table d’architecte (Rotring, T et équerre en main).
À la N5 Galerie, l’artiste propose une sélection de son travail quotidien de dessins, réalisés en 2018 et 2019. Il s’attache en particulier à présenter des images réalisées sur les transparences et les reflets des façades et intérieurs urbains, jouant avec la compacité du monde.
N5 Galerie :
« DESSINS » exposition du 2 avril au 18 mai 2019 du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30 Vernissage mardi 2 avril de 17h à 20h30 5, rue Ste Anne, 34 000 Montpellier
Au lieu multiple montpellier, il invite d’autres artistes ou proches à s’emparer de reproductions de ces dessins et à les considérer comme une matière de travail à expérimenter, à prolonger pour faire apparaître quelque chose « autre », un espace à habiter : vidéo, sculpture, installation, écrits…
Le lieu multiple montpellier : « FEATURE/FIGURE » exposition du 4 au 20 avril 2019 du mercredi au samedi de 15h30 à 19h le lieu multiple montpellier 3, rue de Moissac, 34 090 Montpellier – Contact : 06 07 40 10 16
Comme chaque année, même si la N5 galerie prend sa pause estivale, elle n’entend pas pour autant stopper sa vocation à diffuser et promouvoir les artistes contemporains. Avec l’envie de capter un public toujours plus large, initié ou pas à l’art contemporain, nous vous proposons un instant de réflexion, d’émotion, d’ouverture… par le biais de la vision d’un artiste. La galerie vous présente durant toute sa période de fermeture aoûtienne « Vue du dehors #1 ». Pour cette première édition, l’artiste plasticienne Florence Mirolpropose une installation in situ visible 24h/24 en passant par la rue Sainte Anne. Il est question ici de notion de voyage, l’envie « d’embarquer » le spectateur dans un espace temps ou l’imaginaire de chacun fera évoluer l’histoire.
« Mes travaux artistiques sont des lieux, des traversées. J’utilise mes images et les reconstruit, comme un travail d’archives, je recycle mes propres images. Ou encore prends des photos d’objets archéologiques. Je cherche à « profaner » le temps. Suranné et présent, actuel et mélancolique. C’est pourquoi j’explore différents média : la photographie, l’installation, l’écriture, la vidéo. Les œuvres que je conçois sont des projections, des transformations, chacune procède d’un cadrage, d’une esthétique, d’une composition précise et choisie. Sous différentes formes, je développe un imaginaire mental lors de mes voyages, liant souvent le mot à l’image, créant un univers poétique, en devenir, évitant ainsi une narration didactique. Je cherche dans l’image à opérer des déplacements, déconstruire, reconstruire, transformer, trouver une nouvelle (image). Une énigme où se croisent le temps et le destin? Depuis 2016 mes travaux artistiques s’articulent autour du thème de « Tout ce qui ne touche pas terre », un espace de travail enveloppant mes principaux axes de recherches artistiques: le déplacement, l’écoulement du temps, l’image qui évolue. »
Née en 1973, Florence Mirol vit et travaille à Nîmes DNSAP / DNSEP 1995-2000 Beaux-Arts de Nîmes plasticienne, photographies, installations, images, textes
« Vue du dehors #1 » une installation de Florence Mirol
à découvrir du 5 au 28 août 2018 aide à la création d’œuvre en coproduction N5 galerie – le lieu multiple montpellier
Collectionneur dans l’âme, Paul-Marie Grangeon accumule une multitude de séries d’objets qui peuplent les lieux qu’il occupe. Chaque objet est l’écho d’une facette de la personnalité du collecteur, qui comme tout collectionneur a tendance à éparpiller les objets dans une sorte de randomisation a priori sans chercher à y accorder un sens particulier. Mais lorsque le collectionneur se fait photographe et porte son regard sur son propre chaos, de cette perception originelle émergent des histoires, qui de photographie en photographie racontent la personne qui a présidé à cet univers intime.
Ce même univers se construit sur la durée, celle du temps qui fait de l’accumulation une collection. Chaque photo est alors une concrétion mémorielle, une stratigraphie autobiographique dans les souvenirs et les imaginaires qui se sont mélangés au gré des mouvements tectoniques d’une vie. Chacune est une histoire qui entremêle les thèmes semblant structurer la personnalité de l’auteur entre enfance, tradition, militantisme, religion et sexualité dans un kaléidoscope de couleurs et de lumières patinées par le temps. (extrait du texte de Loic Fel , philosophe, commissaire d’expositions)
« Collections #1 » de Paul-Marie Grangeon « Une part de nous, une partie de toi » d’Anne Guillaume Du 3 mai au 9 juin 2018 Vernissage le jeudi 3 mai de 17h à 20h30
Le jeudi 17 mai de 16h à 20h « Genre humain » N°5 galerie propose un temps fort pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie en créant un événement en partenariat avec l’association Le Refuge. En parallèle à l’exposition « Une part de nous, une partie de toi »d’Anne Guillaume et à l’exposition « Collections #1 » de Paul-Marie Grangeon, présentées à la galerie, nous vous proposons une rencontre avec des membres de l’association à partir de 16h, ainsi qu’une installation-lecture à partir de textes témoignages de 18h à 20h de nombreuses interventions artistiques.
Ces deux expositions sont présentées
dans le cadre du Hors les murs des Boutographies 2018
En partenariat avec le lieu multiple montpellier et
En partenariat avec l’association le refuge
Le musée Atger de Montpellier possède une collection exceptionnelle dedessins et d’estampes des écoles française, italienne et nordique du XVIe,XVIIe et XVIIIe siècles, patiemment rassemblée par l’amateur d’art avertiXavier Atger qui l’a donnée au début du XIXe siècle à la Faculté de médecine.Par les dessins classiques nus et études académiques, le thème du corpstraverse la collection Atger et s’inscrit pleinement dans un lieu dédié à lamédecine et à l’anatomie. N°5 galerie et le lieu multiple montpellier proposent, en invitant 10 artistescontemporains dans cette exposition-parcours, de conjuguer découverte ouredécouverte de ce patrimoine exceptionnel et résonance avec la créationplasticienne d’aujourd’hui sur le thème de l’anatomie. Gisèle Bonin pratique le dessin d’anatomie quasiment au sens étymologique, en découpant un fragment de corps pour le transposer, lentement et en changeant d’échelle, sur le papier : de quoi se détacher suffisamment du réel pour une promenade mentale… Marie-Cécile Conilh de Beyssac, à travers l’utilisation de médiums variés, transcende les flux et reflux de sa propre existence : fragments d’empreintes de peaux sur latex, dessins d’endoscopie réalisés au fusain, dessins d’organes féminins sur objets du quotidien, évocation d’un passé rétrograde… Clara Castagné, dans ses peintures des séries Anatomies, Les grands maux et Matrix, revisite en les détournant les planches anatomiques scolaires, nous invitant gaiement et crûment à sublimer (un instant ?) nos angoisses existentielles… Aurélie Denis, dans ses dessins à l’encre de chine ou au pastel gras decouleur, se représente elle-même, corps à l’œuvre, empreint de désir, demouvement, de projection mentale liée au geste… Colin G., passionné des collections muséales d’anatomies, propose en clind’œil des sculptures de simili-organes recouvertes de chewing-gum, mâchépar la machinerie humaine même et redevenant des objets organiques, à lafois étrangers et intimes… Cécile Hug, avec ses moulages de parties du corps (oreilles, tétons,…) qu’elle présente en installations déclinées à l’envi, propose une cartographie de petits territoires de sensualité, à parcourir comme un blason (court poème de la Renaissance éloge de détail anatomique)… Stéphanie Lobry, après des études universitaires en biologie, sculpte aujourd’hui au crochet (seule ou de manière participative) des anatomies d’organes humains, aux dimensions parfois monumentales, comme pour mieux sublimer ce qui est en nous..Dominique Nicolas, par l’entremise de ses scalpels aiguisés, propose descollages où d’anciennes planches anatomiques se retrouvent embarquéesdans une dialectique facétieuse avec des volatiles de tout poil… Armelle de Sainte Marie, dans ses compositions peintes, dessinées ougravées, propose des formes hybrides, interfaces entre le minéral etl’organique : évocations, rencontres ou métamorphoses de tissus, os ethumeurs issues du corps… Nissrine Seffar centre son travail artistique sur les prélèvements d’empreintes des deux côtés de la Méditerranée, aux endroits où s’est fait l’histoire, souvent dans la douleur. Elle propose ici des moulages de viscères d’animaux, illustrant la sensation d’être pris aux tripes par la destinée des faibles de ce monde…
Lieux et dates des expositions et évènements associés : 1/ Musée Atger – 2, rue de l’école de médecine – Montpellier du 7 mars au 13 avril 2018 – lundi, mercredi et vendredi de 13h30 à 17h45 2/ N°5 Galerie – 5, rue Ste Anne – Montpellier – 09 81 05 39 75 du 13 mars au 21 avril 2018 – du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30 3/ le lieu multiple montpellier – 3, rue de Moissac – Montpellier – 06 07 40 10 16 du 22 mars au 7 avril 2018 – du mercredi au samedi de 15h30 à 19h
Cécile Bonin
Marie-Cécile Conilh de Beyssac
Cécile Hug
Stéphanie Lobry
Nissrine Seffar
Retour en images sur le vernissage au N°5 galerie :
En collaboration avec notre partenaire le lieu multiple montpellier, nous vous proposons une rentrée sous le signe du dessin contemporain, autour du salon drawing room 2017.
Avec l’exposition « Exercice de style #2 », N°5 GALERIE réitère son choix d’ouverture sur la pratique du dessin contemporain et de ses formes d’expressions variées. Pour ce second volet (après « Exercices de style #1 » en 2016) la galerie présente 3 artistes aux multiples inspirations…
Anne-Lise Coste est revenue vivre dans la région après avoir travaillé et exposé notamment à Zürich, Berlin et New York. Ses peintures, ses dessins et ses textes ont l’immédiateté du graffiti et lui permettent d’exprimer des humeurs subjectives, liées à une critique sociale et politique. Avec un langage d’inspiration dadaïste et des images intensément lyriques, son œuvre à l’esthétique évidente respire néanmoins l’ironie, l’émotion et la rage face aux crises et inquiétudes de l’humanité actuelle. La pratique du dessin chez Hélène Hampartzoumian commence avec la texture du papier, sa couleur, sa rugosité. La façon dont la plume va se comporter et se heurter à sa surface. L’objectif étant toujours de dominer la matière pour obtenir le trait le plus fin possible. Ses représentations illustrent des créatures étranges, toutes inspirées par la nature, le plus souvent végétales : il s’agit de faire évoluer un organisme en faisant croître un même micro-motif. Une sorte d’invasion / profusion d’espèces, dans un étalement continu sur la feuille, uniquement contrecarrée par la présence de délimitations géométriques imposant les limites de l’exercice. Contournement d’obstacles, zone de densité et de contraste, amas très serrés, c’est un jeu de lutte pour conquérir la place qui nous revient … Roman Viguier, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Montpellier, se consacre depuis plusieurs années à la pratique du dessin et de l’aquarelle. Les dessins aquarellés présentés ici semblent constituer une série, une unité (essentiellement de part le choix du format et de la méthode), mais chacun d’eux est la matérialisation perceptuelle d’une idée ou d’un concept indépendant. Si naturellement des thèmes récurrents sous-jacents transparaissent – l’accumulation, la décadence, l’absurdité, le gaspillage… – ils ne sont ni exclusifs ni définitifs. Il s’agit d’exprimer des préoccupations intimes qu’in fine les dessins clarifient mieux que les mots. Ainsi, d’une oeuvre à l’autre dialoguent le plus souvent deux ou plusieurs éléments, en harmonie ou en dichotomie. L’inscription systématique dans un rectangle a priori défini ne constituant pas pour autant nécessairement les limites de ces dessins…
« Exercices de style #2 »
du 12 septembre au 28 octobre 2017
Dans le cadre de notre partenariat avec la galerie le lieu multiple montpellier, l’artiste Anne-Lise Coste y présentera un solo show intitulé « LHBGTQWALC » du 7 au 23 septembre 2017 – Plus d’informations –