ARCHITEXTURES

L’Architecture constitue le fil rouge de cette exposition. Elle est abordée comme prétexte à des compositions graphiques, comme jeu de formes et de volumes, mais encore comme témoin du passage du temps dans une perspective anthropologique. Les artistes questionnent la construction à travers leurs œuvres, et sensibilisent le spectateur sur les notions d’espaces, de mesures, de temps, de perceptions ou encore d’usages.

Si Lucie Bitunjac réinvestit les représentations architecturales des primitifs Italiens c’est bien parce que ces dernières (notamment les fresques de Giotto et d’Ambrogio Lorenzetti) font corps avec cette notion de « perspective intuitive » qu’elle développe dans l’ensemble de son travail. Une recherche qui l’amène à faire et défaire le rapport intérieur-extérieur des environnements. Avec la peinture et le dessin, l’artiste joue entre la 2D et la 3D, conjuguant avec virtuosité malicieuse aplats et profondeurs, trames et qualités spatiales de la couleur. Mais encore : faire référence à l’histoire de l’art tout en faisant œuvre de modernité l’amène à explorer le champ de l’utopie, des lignes toutes tracées aux courbes évidées, l’équilibre se détache des conventions et libère notre énergie pour mieux dire la place de l’homme dans son environnement, intrinsèquement lié à son humanité.

Lucie Bitunjac est née en 1968 à Nice. L’artiste vit et travaille en région Paca. 1993>1994 / Kunstakademie de Düsseldorf, Allemagne, Atelier de Konrad Klapheck – 1990>1994 / ESBAM de Marseille (Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille) – 1987>1990 / EPIAR- Villa Arson, Nice (Ecole Pilote Internationale d’Arts et de Recherches)

« Utopies architecturales » de Lucie Bitunjac, huile sur bois, H.170cm – L.160 cm

Dans des compositions toujours très équilibrées, l’artiste plasticienne Izabela Kowalczyk questionne la fonction du spectateur vis-à-vis de ce qui l’entoure, jusqu’à l’étonner de ce qui éclot devant ses yeux. Tout commence par des formes abstraites, à la fois étranges et familières, souvent nourries de formes plus figuratives véhiculées par la réalité quotidienne. Puis la couleur intervient comme une partition, par balayages, transparences, vibrations ou encore superpositions. Vient enfin toute une série de peintures (telles des images bi-dimensionnelles) jusqu’à des objets/sculptures en 3D, créant des échos et se complétant. De la frontière entre équilibre et déséquilibre (avec effet d’illusion optique) émerge alors la naissance d’un visible et la multiplicité de sens qu’évoquent ses formes. L’œuvre se trouve à la charnière du plan de sol et de l’élévation, entre les deux et les trois dimensions : deux espaces distincts où s’élabore sa création artistique. Cette recherche résulte d’une nécessité intuitive de l’expérience de l’espace, comme les « Gravitations » d’Eduardo Chillida – un travail à mi-chemin entre la peinture et la sculpture. Il est question ici de dépasser des limites de l’image plane et de l’ouvrir vers d’autres dimensions.

Izabela Kowalczyk est née en 1975 à Dzierżoniów, en Pologne. L’artiste vit et travaille en région Paca. 2005 / D.N.S.E.P., École Supérieure d’Art, Aix-en-Provence. 2002 / Master en Arts, Académie des Beaux Arts de Lódz, Pologne.

« Bleu 9 » de Izabela Kowalczyk, acrylique sur papier 65 cm x 50 cm, 2022

Exposition “ ARCHITEXTURES
Lucie Bitunjac et Izabela Kowalczyk
À la N5 Galerie du 4 février au 18 mars 2023
Vernissage le vendredi 3 février 2023 dès 17h en présence des artistes

Retour en images sur l’exposition …

La presse en parle …

Appel à candidature, exposition collective 2023

Initiée en 2020, l’exposition a la volonté de proposer une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard d’artistes contemporains. Peinture, dessin, photographie, sculpture, vidéo,… soit une sélection éclectique d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme. Retour sur l’édition 2020

Le dossier devra contenir :
page 1 – curriculum complet de l’artiste (biographie, expositions, bibliographie, acquisitions, …).
page 2 – texte de présentation du travail de l’artiste (démarche générale et intention sur les œuvres proposées).
page 3 – 3 à 5 visuels d’œuvres en haute définition avec titre, technique, support, dimension et année de réalisation.

Le dossier devra être fourni dans un seul fichier au format PDF à l’adresse mail : n5leclub@gmail.com
Merci d’indiquer en objet de l’e-mail :
no prohibida + nom et prénom de l’artiste

Les candidatures incomplètes ne seront pas présentées au comité de sélection.

Date limite d’envoi des dossiers le dimanche 30 octobre 2022
Réunion du comité de sélection* en décembre 2022
Annonce des candidatures retenues en janvier 2023
L’exposition NO PROHIBIDA chapitre 2 – octobre/novembre 2023

Merci à tous pour votre participation, nous avons hâte de découvrir vos dossiers et votre vision sur la thématique proposée.
Ludovic Allabert

*Le comité de sélection est composé de :
– Dominique Dalbin, président de l’association 2L2M
Ludovic Allabert, gérant de la N5 Galerie et commissaire d’exposition.
Fabienne Gendre, ancienne galeriste Montpelliéraine et professeur d’art plastique.
Annick Macaire, ancienne galeriste Montpelliéraine

Exposition en partenariat avec la galerie le lieu multiple montpellier

ABSTRACTION EXPRESSIVE

Avec cette nouvelle exposition, la N5 Galerie invite deux artistes qui nous offrent leur interprétation du réel. Il y est question d’utopie, de représentations mentales et de sensations visuelles…

Des grains de raisin, une cerise qui se décompose, des popcorns, un passage furtif de lumière, le balancement d’un brin d’herbe, … sont autant d’éléments à l’origine du travail de Chrystèle Gonçalves. L’artiste perçoit au travers de ces formes et instants fugaces, une multitude d’espaces temporels qui constituent l’essence même des nombreux cycles de la vie. Elle tend à démontrer qu’au-delà de la simple représentation d’un ensemble d’objets anodins, on peut discerner une richesse d’instants, un réseau organique, le grouillement temporel d’un même évènement. D’une apparition soudaine découle une palette de couleurs puis un format sur lequel germent des ombres. Sa peinture s’élabore d’une façon intuitive dans la prolifération organique d’une bataille ambiguë mais jubilatoire, entre abstraction et figuration, et qui évoque un équilibre bien précis. S’il est bien une illusion – et si sa réfutation a toujours été un des éléments fondamentaux de sa créativité – c’est qu’il existerait un temps universel, un flux, courant unidirectionnel, à la surface duquel les évènements flotteraient et dont nous ne serions que les spectateurs impuissants et passifs.

L’inspiration de Lucie Bitunjac vient de la Renaissance italienne, qu’elle retravaille à partir de perspective intuitive comme autant de points de vue et de vérité. Une recherche qui l’amène à faire et défaire le rapport intérieur-extérieur des environnements.
Après avoir aplati sa vision de la cité pour la réduire à un noyau compact, coloré et plan dans son travail de peinture et de dessin (à découvrir à la galerie le lieu multiple montpellier du 4 au 27 novembre) Lucie Bitunjac lui re-donne la troisième dimension dans ses céramiques montrées à la N5 Galerie.
La simplification des formes, les couleurs vives, la perspective à plusieurs points de fuite perdurent et structurent l’espace, comme dans ses œuvres planes, mais le volume résultant n’a rien de réaliste. Inutile d’essayer de retrouver, dans ces objets de dimensions modestes, la représentation d’une quelconque construction humaine, même utopique. Nous sommes dans le domaine de la pure abstraction, privilégiant les angles insolites, les équilibres de guingois, ou la glaçure translucide laisse deviner le geste de la main de l’artiste qui a posé les émaux sur les surfaces. Ici sa démarche est celle d’une dissolution du sujet, puis d’une reconstruction. Du réel à sa sublimation, puis de l’idée vers une nouvelle matérialisation…

ABSTRACTION EXPRESSIVE
Une exposition de Lucie Bitunjac et Chrystèle Gonçalves
Du 30 octobre au 27 novembre 2021
Vernissage le vendredi 29 octobre 2021 de 17h à 20h, en présence des artistes.

LA PRESSE EN PARLE

RETOUR EN IMAGES SUR L’EXPOSITION

NO PROHIBIDA

N5G_NO PROHIBIDA_exposition_galerie_Montpellier_2020-1petit

Depuis l’Antiquité les artistes ne cessent d’interpréter le désir amoureux, de saisir une pulsion charnelle : c’est l’instinct le plus universel dans l’histoire de l’homme à travers l’art. L’érotisme a inspiré quelques-unes des plus belles créations de l’histoire de l’art (des peintures de Botticelli, des sculptures de Michel-Ange, Rodin ou Louise Bourgeois pour ne citer qu’eux). Mais voilà, ce qui est considéré comme beau et sensuel par l’un, est jugé lascif et obscène par l’autre. De nombreux artistes, en leur temps, en ont d’ailleurs fait les frais (Courbet et L’origine du monde, Rembrantd et Le lit à la Française, ou plus proche de nous des artistes comme Nan Goldin, Mapplethorpe, …).
L’érotisme et la sexualité dans l’histoire de l’art ne s’expriment pas de la même façon au fil des siècles. La création suit l’évolution de la société, se faisant plus explicite aux périodes libérées … Et ce n’est pas sans poser problème ! Hier, aujourd’hui et inévitablement demain.
Faisant fi de la montée en puissance de la critique morale et de la censure actuelle, nous vous proposons une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard de 26 artistes, soit une sélection de plus d’une centaine d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme.

N5G_galerie_no prohibida_exposition_artiste_montpellier_2020

Ici, une peinture d’André Cervera évoque un libertinage réjouissant représenté par une généreuse variété d’instruments de plaisir , là, Julie Dalmon dessine des étreintes sur des omoplates de veau. Puis, une sculpture de Matthieu Faury nous donne à découvrir un homme enceinte (qui s’inspire de l’histoire vraie de Thomas Beatie, transgenre). En regardant de plus près cet autre œuvre signée Claudie Dadu, on distingue des scènes X dessinées au cheveu. Là, une fiole en verre remplie de l’urine de Charlotte Caragliu au titre évocateur de Golden shower trésor. Des dessins au graphite d’Yves Helbert (qui entreprend savamment le nu dans l’art du selfie) côtoient des textes débridés brodés sur des sacs à main de Benedict Vallas … : la multiplicité des représentations et des médias nous offre décidément de bien voluptueuses émotions !

Comme une invitation à une rencontre entre désir et imaginaire, cette exposition n’a pas seulement vocation à séduire le spectateur « averti », mais à le transporter …

« NO PROHIBIDA » du 13 mai au 18 juillet 2020
CETTE EXPOSITION EST DESTINÉE À UN PUBLIC AVERTI !

N5G-galerie-artistes-exposition-mai-2020-2
Les artistes Juli About, Æ, François Benard, Laure Boin, Corine Borgnet, Charlotte Caragliu, Axelle Carruzzo, André Cervera, Stéphanie Chardon, Marie-Cécile Conilh de Beyssac, Claudie Dadu, Julie Dalmon, Karine Debouzie, Léo Dorfner, Matthieu Faury, Yves Helbert, Cécile Hug, Amélie Joos, Cendres Lavy, Stéphanie Lobry, Michèle Mascherpa, Florence Mirol, Gilles Olry, Julie Perin, Mme S., Bénédict Vallas.

RETOUR EN IMAGES SUR L’EXPOSITION

N5G_galerie_NO_PROHIBIDA_exposition_mai_montpellier_2020_14
N5G_galerie_NO_PROHIBIDA_exposition_mai_montpellier_2020_18

UNE PARTIE DES ARTISTES LORS DE L’APRÈS DÉCROCHAGE DE L’EXPOSITION

LA PRESSE EN PARLE

Retour complet et documenté sur l’exposition « NO PROHIBIDA » par Jean-Luc Cougy pour le site « en revenant de l’expo ».
Pour lire l’article, cliquez sur l’image ci-dessous.

N5 galerie_exposition_presse_en revenant de l'expo_Montpellier

À VENDRE

Cet été, dans le premier espace de la galerie, vous pourrez découvrir une exposition collective et évolutive intitulée :
« À VENDRE ».
Titre évocateur sur notre rapport à l’œuvre… et à l’artiste.
La question est simplement posée : iriez-vous jusqu’à acheter une œuvre ?

N5 galerie_carton_exposition_artistes_a vendre_Montpellier_2019_petit

Nous travaillons au quotidien pour combattre les poncifs récurrents, ancrés dans la conscience collective. Pour un trop grand nombre de personne, l’art contemporain n’est ni accessible intellectuellement ni financièrement !

Depuis 4 ans déjà, notre galerie se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photo, volume, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Nous accueillons tous les publics et ne cessons de transmettre notre passion pour l’art, auprès du collectionneur ou du simple « amateur ».
Plus que jamais notre discours insiste sur le fait que l’art est accessible au plus grand nombre et qu’il est un vecteur de lien social important. Par sa nature universelle, l’art questionne notre rapport au monde et enrichit notre patrimoine commun sans stigmatisation d’âge, de genre, d’origine ou encore de statut social.

Pour cette exposition, la sélection d’œuvres des artistes que nous suivons et que nous promouvons depuis plus de quatre ans, sera accompagnée de cartels portant l’inscription « À VENDRE ». Sur ces derniers seront inscrit, en plus de tous les éléments qui présentent habituellement l’œuvre, les émotions qu’elle peut procurer, l’importance et le plaisir de faire entrer l’art chez soi, et les multiples possibilités et facilités d’acquisitions.

Une fois de plus, nous espérons avec cette exposition changer la vision de l’art contemporain, faciliter son rayonnement dans tous lieux (privés, entreprises, institutions, …) prouver qu’il est accessible intellectuellement et financièrement à tous.

Exposition collective et évolutive des artistes de la galerie
« À VENDRE »
du 4 juin au 20 juillet 2019
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le mardi 4 juin de 17h à 20h

N5 galerie_exposition_artiste_Montpellier_2019-11

21-N5_galerie_exposition_artistes_a vendre_montpellier_2019_3

 

Nowhere

n5 galerie_exposition_nowhere_denis brun_montpellier_2019_2Cette exposition est construite comme un carnet de voyage protéiforme à l’image d’un artiste libre de toutes contraintes. Un meltingpot créatif empreint de culture populaire aux inspirations intimes et multiples.

C’est en effet la vie, ses rencontres, ses réactions face à son environnement qui nourrissent les projets plastiques de Denis Brun. C’est par le prisme de sa sensibilité qu’il les formalise. Comme une interface, entre sa conscience et ce qui l’entoure, qui animerait son processus créatif. Ainsi naît un vocabulaire d’objets, de formes, d’images ou d’attitudes à même de rendre compte de son état émotionnel du moment. La poésie technique et l’intention onirique de l’artiste sont mises en avant, tout en laissant sa libre interprétation par le spectateur.

La liberté est la constance invariable de ses réalisations. Sans aucun interdit, il use de toutes sortes de matériaux et de médiums pour créer une narration où l’on peut se retrouver et projeter sa propre imagination. L’artiste ne pose aucune hiérarchie entre ces pratiques : “Chacune procure, dit-il, sa façon propre d’appréhender la réalité, chacune apporte sa souffrance spécifique.” L’ensemble de ses réalisations est comparable à un road movie où le passé et le présent, comme une même épine dorsale, est en constante transformation. Présenter des travaux récents et plus anciens pour cette exposition est donc rapidement devenu une évidence.

L’exposition « Nowhere » nous immerge dans une grande liberté créative. L’artiste réactive provisoirement une sensation enfantine du « beau » pour finalement l’extraire de son contexte affectif originel afin de l’appréhender de manière plus distante, amusée, moqueuse et jouissive.

N5 galerie_carton_exposition_Denis Brun_1Biographie de Denis Brun par Denis Brun :

« Je suis né par accident en 1966 dans la même clinique que Jean-Yves Jouannais.
Je travaille et je vis à Marseille mais pas uniquement.
Je vis aussi chez mes amis d’Anvers, de Liège, de Nice, de Paris, ou alors dans certains endroits que je visite, car j’adore partir de chez moi plus ou moins longtemps, même si je me sens très bien là où je vis actuellement.
Je travaille dans le train, dans l’avion, à la piscine quand je fais des longueurs, quand je marche pour me rendre à la gare, quand je prends mon longboard pour aller faire mes courses, quand je regarde SouthPark, que j’écoute East Village Radio, Studio Bruxelles, ou quand je fais du vélo.
je fais de la peinture en pensant à la musique, que je fais des vidéos en pensant à la peinture et à la musique, que je fais de la « basse-couture » en pensant à la photographie ou au sexe, que je fais de la musique en pensant à la vidéo, à la peinture au dessin ou à l’écriture et que j’écris en pensant à toutes ces choses en même temps. Pour la céramique je ne pense à rien donc aucun intérêt à m’étendre sur le sujet.
Quant au…sujet… de mon travail, hormis le fait que j’en sois le centre plus ou moins direct, j’essaie par tous les moyens dont je dispose, de le masquer, par jeu ou par pudeur.
Je m’efforce de créer des histoires tendant vers l’abstraction, sans la moindre hiérarchie dans les médiums utilisés, afin qu’il en résulte une forme de narration fictionnelle prenant ses origines dans le sens commun que j’utilise comme dernière balise avant le grand saut dans le vide.
Je pense que la particularité peut-être une qualité, mais j’essaie aussi en permanence, de dépasser mes limites techniques et intellectuelles, avec comme seul but de faire un meilleur travail quel qu’il soit.
Et même si la poésie technique me semble plus appropriée que la prouesse technique, l’intention onirique reste primordiale, tout comme sa libre interprétation par le spectateur. « 

Exposition « Nowhere » de Denis Brun
du 5 février au 16 mars 2019

Vernissage le mardi 5 février, à partir de 17h en présence de l’artiste.

Cette exposition est présentée en partenariat avec la galerie Le lieu multiple

Vernissage-N5 galerie-exposition-NOWHERE-Denis Brun-Montpellier-2019n5 galerie_exposition_nowhere_denis brun_montpellier_2019

n5 galerie_exposition_nowhere_denis brun_montpellier_2019_2

Chronique de Jean-Luc Cougy sur les exposition de Denis Brun à Montpellier
à lire sur
« En revenant de l’expo »

N5 galerie_exposition_presse_en revenant de l'expo_Montpellier

%d blogueurs aiment cette page :