ALGER / BARCELONA …

le théâtre des mémoires

Pour cette première exposition personnelle de l’artiste plasticienne Thilleli Rahmoun à la N5 Galerie, nous nous sommes concentrés sur deux villes ancrées autour de la Méditerranée : Alger, où elle est née et a étudié et Barcelone, ville où elle a travaillé ces dernières années. Ces villes sont pour Thilleli des sources d’inspirations considérables par le questionnement, le déracinement et le déplacement. La Méditerranée a également une large importance dans son parcours personnel et a influencé son travail en tant que territoire. « À Alger, je me disais toujours que la mer était un -élément modérateur-. À Barcelone, elle est le -point de retour- ».

Sa démarche artistique consiste à trouver un liant entre sa pratique, les contorsions de la vie et de la société. Ses œuvres, composées de mises en scène savamment théâtralisées, nous convient dans un voyage fait de combinaisons d’espaces et de temps. Dans des situations ludiques et poétiquement orchestrées, de nombreux objets (souvent liés à la puissance et au contrôle sociétal) rencontrent des animaux, des végétaux, …. Tels des personnages fabliaux dans des « paysages/espaces » supposés réconfortants mais qui bousculent l’ordre des choses pour mieux les questionner. Certains éléments narratifs sont représentés, spatialement et temporellement, de façon récurrente : la cage « entre divertissement et structure mentale restrictive », le palmier « la terre reliée tout en majesté à l’air », la piscine « l’eau qui stagne mais qui rassemble », le lustre « le feu derrière la lumière ». Le décor est planté mais toutes les échappatoires restent possibles. Thilleli Rahmoun nous charme avec sa poésie onirique mais la fable est féroce. C’est le poids de nos mémoires, de nos codes, de nos soumissions, de nos rêves dont nous parle l’artiste. Par des compositions étonnantes, parfois dérangeantes, elle sublime et à la fois dénonce un monde déroutant et pourtant c’est bien du nôtre dont il est question ici. Ses dessins-collages aux techniques mixtes et aux formats parfois XXL incarnent une beauté surréaliste, sensuelle et incongrue. Ses œuvres fusionnent des espaces anachroniques et rappellent la permanence de la vie et l’importance de créer ses propres règles du jeu. Et finalement, s’il n’était question que d’un conte ?

Thilleli Rahmoun est née en 1978 à Alger. L’artiste vit et travaille entre Barcelone, Paris et Montpellier. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris (2007) et de l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Alger (2001).

N5 Galerie, Thilleli Rahmoun / Auca 5, technique mixte sur plaken, 50 cm x 50 cm, 2020

ALGER / BARCELONA le théâtre des mémoires
Une exposition de Thilleli Rahmoun du 1er avril au 13 mai 2023
Vernissage le vendredi 31 mars 2023 dès 17h
en présence de l’artiste

Plaisir d’offrir… joie de recevoir

Prolongation de l’exposition du 4 au 21 janvier 2023
Nouvel accrochage, nouvelles œuvres…

Déjà 8 années que la N5 Galerie explore la sphère de l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Cette nouvelle exposition intitulée « Plaisir d’offrir… Joie de recevoir » donne le ton et ouvre la période magique des fêtes de fin d’année. Une fois de plus, l’exposition se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photographie, volume, collage, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux qui réunit les artistes que nous défendons avec fierté et passion, nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de multiples numérotés, de livres d’artistes, de pièces uniques signées de petits et grands formats. Avec 18 artistes présentés et plus d’une centaine d’œuvres, voici autant d’idées cadeaux originaux à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève.

La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année … avant qu’une nouvelle saison éclose à nouveau !

Prolongation de l’exposition du 4 au 21 janvier 2023
Nouvel accrochage, nouvelles œuvres…

Plaisir d’offrir… joie de recevoir
Exposition collective des artistes de la galerie
du 24 novembre au 24 décembre 2022
Vernissage le jeudi 24 novembre 2022 dès 17h en présence des artistes

Retour en images sur l’exposition

DU PAYSAGE… chapitre 2

La N5 Galerie vous propose une incursion dans des interprétations mentales du paysage, sujet cher à tant de créateurs d’hier et d’aujourd’hui. Reconnue officiellement comme un genre artistique à partir 16e siècle, le paysage a emprunté de multiples courants (classique, romantique, réaliste, impressionniste, …) jusqu’à s’affranchir des codes de la représentation. Cadre idéal pour la narration, la réflexion personnelle de l’artiste dans ses œuvres est l’une des caractéristiques singulières de ce mouvement perpétuellement réinterprété. Faisant suite à l’exposition éponyme présentée à la galerie en 2020 ( https://n5galeriemontpellier.com/2020/09/16/du-paysage/ ), nous vous invitons aujourd’hui à parcourir les univers de Guiome David, Florence Mirol, Dominique Nicolas et Patricia Stheeman.

Guiome David est un artiste peintre contemporain, électron libre et provocateur, qui refuse de s’enfermer dans un style unique. Après avoir revisité la peinture de nu classique, l’autoportrait, croqué des cimetières, … l’artiste arpente cette fois-ci le paysage à l’huile, son médium de prédilection. Une thématique vaste qui lui offre de grandes opportunités d’interprétation. Il renouvelle le genre avec une série d’œuvres intitulée Repaysage. La gestuelle, les couleurs déclinables à l’infini ou encore la narration qui tend vers une échappée hors du tableau lui-même, bousculent le style académique sans que jamais l’artiste ne cède sur la technique. De son regard singulier, Guiome David nous invite à nous écarter des sentiers tracés pour découvrir la poésie de la peinture. « Ma peinture se souvient de sa palette. Elle s’habille en seconde main et mange à tous les ateliers. Elle m’accompagne librement jusqu’au crépuscule. » G. David

Guiome David est né en 1965 à Rouen. Il vit et travaille actuellement dans le Gard. Diplômé de l’École de beaux-arts de Rouen – DNSEP 1989.

« Repaysage 16 » Huile sur papier, 130 cm x 117 cm

Les travaux de l’artiste photographe Florence Mirol sont des projections. Elle réutilise ses propres images, les reconstruis, les superpose, les brise, les renouvelle. La photographie est utilisée ici comme une matière. Il s’agit d’une vision transposée, chaotique et rassemblée. Comme un journal de voyage photographique, il y a une trame narrative à travers ces lieux traversés, les paysages et les textes ponctuent ces passages. Ce qui intéresse l’artiste quand elle manipule ses images, ce sont leur apparition, sans aucune retouche numérique, c’est comment elles se transforment et évoluer à travers son travail et dans le temps, c’est l’éruption de leur détérioration ou de leur émergence, la disparition d’une réalité à travers la fiction, le rêve, les souvenirs. En revenant sur ses images il y a une sorte d’écoulement du temps, une nouvelle vision, un recyclage de la photographie morte vers une photographie en mouvement ou l’imagination et l’émotion sont réactivées.

Florence Mirol est née en 1973 à Drancy. Elle vit et travaille actuellement dans le Gard. Diplômée des Beaux-arts de Nîmes – DNSAP / DNSEP 1995-2000
En 2006 son travail photographique rejoint la collection permanente du Musée d’art contemporain le Carré d’art de la ville de Nîmes.

« À 3 dans l’aube » photographie, 68 cm x 80 cm (extrait de l’œuvre)

Scientifique de carrière et désormais artiste plasticien, Dominique Nicolas pratique l’art du collage par l’association insolite, souvent drôle et toujours poétique de plusieurs réalités. Dans la série des œuvres présentées ici, l’artiste s’est concentré sur l’un des éléments vivants les plus marquant d’un paysage : l’arbre. Outre les considérations écologiques, économiques, esthétiques que nous pouvons lui prêter, il est souvent un repère, nous permettant de nous orienter. Son ancrage dans un lieu nous procure sérénité et rassurance vis-à-vis des adaptations à vivre dans un environnement en perpétuel mouvement. Grâce à ses scalpels aiguisés, l’artiste découpe méticuleusement ces arbres dans un ouvrage recueil de dessins (de deux créateurs paysagistes italiens, Césaré Leonardi et Franca Stasi) destiné à servir de modèles pour visualiser le devenir de parcs paysagés depuis leur plantation jusqu’à différents âges. Puis il entreprend un minutieux et surprenant assemblage instaurant une communion confidentielle entre l’humain et le végétal. Ici un banc ou une chaise symbolise l’intimité, là un engin de chantier viendrait rompre l’harmonie entre ces deux êtres vivants. Cet arbre, isolé de son environnement éveille le visiteur à une perception nouvelle faisant appel à ses propres ressentis. Entre une réflexion sur les interactions art-science et une anthropologie des relations de l’homme à la nature, cette série de collages ne laissera personne indifférent.

Dominique Nicolas est née en 1947 à Paris. Il vit et travaille dans actuellement dans l’Hérault. Depuis les années 2000, il concentre tout son temps à son travail d’artiste plasticien.

« Hiver » collage papier sur papier, 50 cm x 70 cm

L’artiste plasticienne Patricia Stheeman situe son travail dans l’idée de passage, de parcours et d’instants. Entre narration et découvertes géographiques, elle conçoit ses œuvres comme une médiation poétique sur le réel. Son intention est certes de représenter un paysage, mais aussi d’aller à la racine de la sensation et des éléments qui composent ce dernier. Avec patience et en utilisant le « peu » (poussière d’ocre glanée, encres en lavis), elle construit un paysage qui renouvèle notre regard en déstructurant les codes du genre : ciel / horizon/ terre. La feuille de papier de soie, support de prédilection de l’artiste, est repliée, froissée ou en superpositions de strates solidifiées. Ses œuvres se font volumes et révèlent des reliefs mystérieux par des jeux de transparences délicates ou des concrétions denses. À la fois fragments de temps et de paysages, son travail emprunte une direction abstraite et fait apparaître sa substance poétique. Patricia Stheeman étreint le paysage avec pour seule règle celle de le réinventer et de s’en étonner sans cesse.

Patricia Stheeman est née en 1965 à Marseille. Elle vit et travaille actuellement dans l’Aude.Titulaire d’une maîtrise d’arts plastiques de l’Université de Provence, Aix-en-Provence – 1988 Certificat de 5e année de la Kunstacadémie de Tilburg aux Pays Bas (1993), dont une année de spécialisation art des Beaux-arts de Marseille Luminy (1987/88)

« Retour » lavis d’encre sur papier, 26 cm x 38 cm

“ Du paysage… Chapitre 2
Guiome David, Florence Mirol, Dominique Nicolas et Patricia Stheeman
Exposition du 14 octobre au 19 novembre 2022
Vernissage le 13 octobre 2022 à partir de 17h, en présence des artistes

Retour en images sur l’exposition

Les rendez-vous collectionneurs

Déjà 7 années que la N5 Galerie explore la sphère de l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Cette nouvelle exposition intitulée « Les rendez-vous collectionneurs… été 2022 » se veut, une fois de plus, ouverte sur tous les médiums (dessin, photographie, volume, collage, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse.

Avec un accrochage ample et précieux qui réunit les artistes que nous défendons avec fierté et passion, nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu et éclectique d’œuvres.

Ici les peintures d’une foisonnante richesse picturale de Ralf Altrieth côtoient les élégants paysages Cévenols fait d’huile sur toile de Laure Boin. Les personnages au stylo bille de Stéphane Dupuis posent à coté des peintures d’échappées imaginaires de Chrystèle Gonçalves. Le monde surréaliste au traits minutieux de graphite d’Yves Helbert discute avec les peintures à la cire de Pascale Hugonet. Les délicats dessins à l’encre de Chine d’Hélène Hampartzoumian se confrontent aux œuvres colorées et viscérales d‘Alain Marciano. Les dessins et écrits élaborés à l’envers de papier maturé de Michèle Mascherpa font face aux minutieux collages décalés et délicieusement jubilatoires de Dominique Nicolas. Les gravures des belles endormies de Mme S. scrutent les collages composés à partir de chutes d’atelier d’Anne Saligan. Les photographies intuitives de Delphine Sauret rencontrent l’univers raffiné des dandys de Vincent Puren. Autant de médiums et de représentations, entre abstraction et figuration, évoluant de la couleur au noir profond … Cette exposition estivale saura conquérir l’amateur avisé et le collectionneur d’art.
Au plaisir de vous y accueillir !

Les rendez-vous collectionneurs… été 2022
Une exposition collective à découvrir du 24 juin au 23 juillet 2022

Retour en images sur l’exposition

À VENDRE

Cet été, dans le premier espace de la galerie, vous pourrez découvrir une exposition collective et évolutive intitulée :
« À VENDRE ».
Titre évocateur sur notre rapport à l’œuvre… et à l’artiste.
La question est simplement posée : iriez-vous jusqu’à acheter une œuvre ?

N5 galerie_carton_exposition_artistes_a vendre_Montpellier_2019_petit

Nous travaillons au quotidien pour combattre les poncifs récurrents, ancrés dans la conscience collective. Pour un trop grand nombre de personne, l’art contemporain n’est ni accessible intellectuellement ni financièrement !

Depuis 4 ans déjà, notre galerie se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photo, volume, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Nous accueillons tous les publics et ne cessons de transmettre notre passion pour l’art, auprès du collectionneur ou du simple « amateur ».
Plus que jamais notre discours insiste sur le fait que l’art est accessible au plus grand nombre et qu’il est un vecteur de lien social important. Par sa nature universelle, l’art questionne notre rapport au monde et enrichit notre patrimoine commun sans stigmatisation d’âge, de genre, d’origine ou encore de statut social.

Pour cette exposition, la sélection d’œuvres des artistes que nous suivons et que nous promouvons depuis plus de quatre ans, sera accompagnée de cartels portant l’inscription « À VENDRE ». Sur ces derniers seront inscrit, en plus de tous les éléments qui présentent habituellement l’œuvre, les émotions qu’elle peut procurer, l’importance et le plaisir de faire entrer l’art chez soi, et les multiples possibilités et facilités d’acquisitions.

Une fois de plus, nous espérons avec cette exposition changer la vision de l’art contemporain, faciliter son rayonnement dans tous lieux (privés, entreprises, institutions, …) prouver qu’il est accessible intellectuellement et financièrement à tous.

Exposition collective et évolutive des artistes de la galerie
« À VENDRE »
du 4 juin au 20 juillet 2019
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le mardi 4 juin de 17h à 20h

N5 galerie_exposition_artiste_Montpellier_2019-11

21-N5_galerie_exposition_artistes_a vendre_montpellier_2019_3

 

Happy hours

N5 galerie_exposition_Collages_Happy Hours_ITCHI_Montpellier_2018_2019C’est un moyen d’expression qui a été utilisé par les mouvements cubiste, dadaïste et surréaliste, entre autres. Aujourd’hui encore, il s’impose comme une pratique artistique à part entière se libérant d’une description ressemblante de la réalité. Le collage crée de nouvelles formes et nous propose de nouvelles configurations visuelles et mentales.

Après avoir participé à l’exposition collective « Collages » présentée à la galerie en 2016, l’artiste parisien Itchi revient pour un solo show et nous présente ses dernières réalisations.
« HAPPY HOURS » est une série de collages à travers laquelle l’artiste replonge dans l’iconographie des années 50 et 60. Il utilise ces images comme une palette gaie, souriante, débordante d’une joie de vivre empruntée à une Amérique insouciante offrant au monde un nouveau rêve collectif. Au-delà des belles Cadillac, de ses stars éclatantes et de sa jeunesse flamboyante, l’époque représente un repère esthétique aisément identifiable dont l’artiste fait le matériau premier de ses œuvres. Un visage, une silhouette, un costume, un objet, une attitude, un titre de journal constituent souvent le point de départ de ses compositions. Il les met en scène, les embellit, les détourne souvent, leur donne de nouveaux rôles toujours, leur associe des traits de peinture, des formes géométriques, des éléments typographiques, le tout sur différents supports : carton, toile, papier, bois…

L’ensemble, harmonieux d’équilibre, sensible d’expression et bienveillant de principe, suscite tendresse, émotion, enchantement… Itchi souffle, loin des affres contemporaines, un vent d’optimisme frais, volontairement candide mais d’une incontestable modernité, celui des heures résolument heureuses : happy hours, après tout.

Itchi_N°5_galerie_Montpellier

Itchi vit et travaille à Paris.
Diplômé en communication visuelle, il a fondé et travaillé au sein du collectif de design graphique « Les Mégalos » de 2009 à 2012. Aujourd’hui, il est artiste et illustrateur indépendant, dans le secteur de l’édition, la presse, la culture… Il a notamment participé à la décoration d’un hôtel 5 étoiles, réalisé des affiches pour un théâtre parisien ou pour le cinéma, ou encore des pochettes de disques. Il expose régulièrement en France et à l’étranger (Belgique, États-Unis, Italie, Angleterre,…)

Exposition « Happy Hours » d’Itchi
15 novembre 2018 > 20 janvier 2019
Vernissage en présence de l’artiste
le jeudi 15 novembre 2018 de 17h à 20h30

en partenariat avec la galerie le lieu multiple montpellier

N5 galerie_vernissage_exposition_collage_Happy Hours_Itchi_Montpellier_2018_1

N5 galerie_vernissage_exposition_collage_Happy Hours_Itchi_Montpellier_2018_2

N5 galerie_Itchi_exposition_collage_Happy Hours_Montpellier_2018

17-N5 galerie_exposition_collage_Happy Hours_Itchi_presse_Montpellier_2018

17-N5 galerie_presse_art vues_exposition_Montpellier_2018

Hors-séries

N5 galerie_exposition_Laurence Briat_Montpellier_juin_juillet_2018Dans la continuité de son travail autour du corps, de l’effacement, de la disparition, Laurence Briat pratique simultanément la peinture, la gravure et le collage. Elle affirme son engouement pour les fragments, ces morceaux d’images qu’elle récolte, sort de leur contexte, détourne, façonne (avec une distance souvent ironique) et assemble avec beaucoup de soin et de légèreté.

Fidèle à sa démarche intuitive, elle aborde toujours son travail avec une volonté d’ouverture et accorde une large place au hasard. “Voir ce qu’il advient, attendre l’inattendu, inventer au fur et à mesure… Dans le désordre de l’atelier je laisse venir les images à ma rencontre. Guidée par l’intuition de la main, attentive aux trouvailles instantanées de l’œil, j’attends l’instant où les fragments de sources diverses se mettent à jouer ensemble. Avec l’expérimentation pour méthode de travail, je combine, rapproche, rehausse, recouvre, juxtapose…  Le collage répond à mon besoin de créer et de détruire”

Les recadrages rigoureux, les coupures, les interruptions, participent à donner à son écriture plastique une puissance formelle. La dissimulation d’une partie du sujet se fait représentation de l’absence, du manque, de la fragilité de la mémoire. Ces visions partielles, ces images segmentées mélangent les époques, se jouant de la temporalité. Le chevauchement d’éléments disparates crée une esthétique où passé et présent s’entrechoquent et se confondent en permanence, révélant des tensions, des contradictions aux multiples interprétations.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
« j’entends plus rien de là où je suis » techniques mixtes sur papier – 64x40cm – 2017

Pour “Hors-séries”, Laurence Briat s’est livrée à toutes sortes de manipulations plastiques, techniques, formelles. Superpositions de plaques gravées, réhauts à la bombe de peinture ou au crayon transforment et animent les collages, contredisent leur simplicité. Ces interventions semblent d’abords aléatoires puis s’imposent avec justesse.
“Je travaille parfois longtemps sur la même série, jusqu’à ce que quelque chose m’appelle ailleurs. Et c’est le plus souvent une pièce qui se détache de l’ensemble. A part, inclassable, hors de la série, la plupart du temps porteuse d’une nouvelle voie…”

Exposition « Hors-séries » de Laurence Briat
Du 19 juin au 28 juillet 2018
Vernissage + Lecture de Gilles Bingisser

le mardi 19 juin 2018 de 17h à 20h30

Retour en images sur le vernissage :

Ce diaporama nécessite JavaScript.

N5 galerie_Laurence Briat_dessin_peinture_collage_exposition_Montpellier_2018_1

N5 galerie_Laurence Briat_dessin_peinture_collage_exposition_Montpellier_2018_2

Collages

Ils recherchent, compilent, observent, imaginent et découpent, froissent, déchirent, … puis enfin ils collent des fragments de toutes sortes, assemblent, détournent, recomposent, réinventent… Bienvenue dans ce monde où les références se télescopent, où les univers se combinent, bienvenue sur la planète collagiste !

Une exposition de Yann Dumoget, Céline Martinet, Itchi, Seb.M, Julia Dutriez et 6col du 14 juin au 27 août 2016.

N°5 GALERIE - MONTPELLIER EXPOSITION JUIN 2016 - COLLAGES - Seb.M - Yann Dumoget - Julia Dutriez - Celine Martinet - Itchi - 6col

Yann Dumoget est un artiste voyageur, qui s’intéresse aux bouleversements économiques et sociaux d’un monde globalisé et numérisé. Ses œuvres prennent des formes variées (changer des dessins de billets de banque contre du vrai argent, repeupler une ville fantôme d’épouvantails à son effigie, transformer des conteneurs poubelles en pochettes surprises pour SDF). Il propose ici des œuvres issues de recompositions de billets de banques découpés, avec une sobriété de réalisation qui contraste avec la minutie de leur préparation.
Julia Dutriez associe l’illustration (crayon, aquarelle, gouache) à des fragments de papiers ou des photographies qu’elle coud à la machine. Elle présente une série de compositions sur des contraventions dans lesquelles elle explore les contrastes entre le rapport à l’autorité et le monde sauvage, le tiraillement entre envie de liberté et besoin de se conformer à la règle, en intégrant des volatiles, symboles forts des cultures animistes.
Itchi est un artiste parisien qui réalise des collages où des personnages, des visages, des objets habitants du passé (en particulier des années 50 et 60) retrouvent vie dans des compositions originales et souriantes. Il utilise la géométrie, les touches de couleur, la typographie, les mots comme autant d’exclamations modernes qui replacent ses sujets dans un temps suspendu. Son regard est résolument tendre, poétique et optimiste.
L’association, la friction entre deux éléments ou deux images, réjouit Céline Martinet. Très attachée à la composition, à l’équilibre des formes et des couleurs, elle sélectionne des images du passé diffusées dans des revues pratiques ou des manuels de savoir vivre, qu’elle confronte à des recettes techniques de jeu de cache, d’amalgames, ou d’alternances de trop plein et de vide, entre façonnage délicat et solution grossière.
La technique du collage chez Seb.M est mixte. Le dessin au rotring de ses personnages rehaussés d’acrylique et détourés au scalpel contraste avec un univers d’images parcellaires. La réalité concrète et le merveilleux, l’ici et l’ailleurs, le non-contemporain et l’actuel, l’identifiable et le bizarre se côtoient, interagissent et se répondent dans une temporalité toute poétique. L’ivresse et le vertige d' »aventureux voyages » – d’après Walter Benjamin – caractérisent ses compositions en même temps qu’elles sollicitent notre regard critique.
6col aime créer de nouvelles scènes décalées à partir de photos soigneusement sélectionnées et extraites d’encyclopédies, de livres, de fascicules chinés. Replacer un regard pour être regardé autrement, déchirer un paysage pour être dépaysé, placer et déplacer des multitudes de photos jusqu’à l’illumination…

« COLLAGES »
Yann Dumoget, Julia Dutriez, Itchi, Céline Martinet, Seb.M, 6col
Du 14 juin au 27 août 2016
Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le mardi 14 juin de 17h à 20h
N°5 GALERIE
5 rue Sainte Anne, 34000 Montpellier
09 81 05 39 75

Retour en images sur le vernissage de l’exposition « Collages » :