L’ÉDITION DES 11 ANS

Exposition collective HAPPY DAYS, à la N5G, collage, dessin, peinture, à Montpellier - art contemporain

Déjà 11 ans que la N5 Galerie explore l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Forte du succès des précédentes éditions, cette nouvelle exposition amorce la période des fêtes de fin d’année et, une fois de plus, se veut ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance toujours chaleureuse et élégante, cette exposition réunit les œuvres d’artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats et également de multiples en édition limitée, numérotée et signée. Autant d’idées cadeaux originales à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève.

La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art. Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2025, avant qu’une nouvelle saison, riche et éclectique, éclose à nouveau !

Exposition collective [ HAPPY DAYS ] l’édition des 11 ans
du 22 novembre au 27 décembre 202
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Guiome David / Joëlle Bondil / Gaston / Hélène Hampartzoumian / Michèle Mascherpa / Hela Stüber-Nicolas / Vincent Puren / Pierre Touron et invités…

© N5G – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation. Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

DRAWING DRAW #9

Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie font leur rentrée à l’unisson avec la neuvième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, qui propose des regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses. Cette année nous vous proposons de découvrir les travaux de Tamina Beausoleil, Joëlle Bondil, Maria Clark, Bruno Mercet, Mona Laure Millet et Vincent Puren.

À la N5 Galerie, découvrons le travail de Joëlle Bondil, Bruno Mercet et Vincent Puren.

Les deux séries présentées par Joële Bondil témoignent de ce qui ne se représente pas « comme ça » et pour lequel le terme « paysage » ne conviendrait pas. Elle cherche par ailleurs une voie plastique de l’entre deux où faire dialoguer le sensible, la mémoire, les impressions. La série « Champ-contrechamp » est composée de dessins réalisés in situ (sorte de chronique parfois nommée « journal de l’ordinaire »). Tout part d’un protocole préétabli mais jamais figé (médium, couleurs, outils, support, …). Le dessin va naître de l’immersion dans un lieu imprévu ou un territoire repère. La série « Impression/notation » fait quant à elle partie des retours à l’atelier, se référant ainsi à la mémoire, à la trace pour créer un espace sensible. Tisser, entrecroiser les gestes et les médias, les transparences, les formes sont des pratiques fondamentales dans sa recherche.

« Impressions/notation », Aquarelle, impression eau forte, crayon aquarelle et sec,
graphite sur papier Unica, 26×20 cm, 2023, Joëlle Bondil

Enfant, Bruno Mercet regardait son père, maître d’oeuvre en bâtiment, dessiner sur calque des plans de maison, influençant son goût pour la mesure et la précision. Vers l’âge de 12 ans, il visite l’atelier du peintre lithographe et cinéaste Pierre Bichet dont les compositions épurées de ses paysages d’hiver le marquent profondément. Après des études à l’École des Beaux-Arts de Besançon, il s’installe dans la région où il expérimente le dessin, la photographie, la vidéo et les installations ludiques et éphémères en milieu urbain, qui l’amènent au hasard des rencontres à s’initier à l’art performance. Éclectique de manière générale, son travail est intimement lié à son quotidien où les objets ordinaires qu’il affectionne avec tendresse tiennent une place particulière dans ses créations, révélant un univers aussi drôle et poétique qu’absurde et dérisoire.

« Le petit cirque des objets n°1 » (polyptyque), Pastels gras sur medium,
36×31,5 cm (x6), 2022, Bruno Mercet

À travers un regard contemplatif, Vincent Puren cherche à capter la fragilité de nos existences et par extension de celle du monde qui nous entoure. Des cadrages parfois serrés laissent souvent les visages hors champ ou partiellement dissimulés, tandis que la peau, frontière entre l’être et le monde, occupe une place centrale. Ses personnages, dans leur simplicité naturelle et leur sensualité discrète, se révèlent dans des instants de proximité fragile. Son langage visuel, entre mystère et poésie, propose au regardeur une immersion dans un espace intime, une invitation à dans une quête de moments suspendus où le temps semble s’étirer. À la suite de deux résidences de production (réalisées les étés 2024 et 2025 au lieu multiple montpelllier), l’artiste nous propose de découvrir son interprétation des caractères iconographiques de Saint Roch de Montpellier, saint protecteur et guérisseur éminemment charismatique.

« Saint Roch », Aquarelle sur papier, 40x30cm, 2025, Vincent Puren

Et au lieu multiple montpellier, pour la suite de l’exposition, vous pourrez découvrir le travail de Tamina Beausoleil, Maria Clark et Mona Laure Millet.

9è édition du salon du dessin contemporain DRAWING DRAW
– Ouverture le jeudi 4 septembre 2025 dès 17h au lieu multiple montpellier
– Ouverture le vendredi 5 septembre 2025 dès 17h à la N5 Galerie
Expositions du 5 septembre au 4 octobre 2025

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation. Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

LA COLLECTIVE… été 2025

Cette nouvelle exposition d’été se veut, une fois de plus, ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance chaleureuse et élégante, cette exposition réunit une sélection d’œuvres des artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

LA COLLECTIVE… été 2025
Exposition du 4 juin au 19 juillet 2025
Du mercredi au samedi, 10h > 12h30 et 14h > 18h

Avec Céline Achour, Laure Boin, Guiome David, Gaston, Pascale Hugonet, Michèle Mascherpa , Dominique Nicolas, Anne Saligan, Helga Stüber-Nicolas et Pierre Touron.

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation.
Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

LIGNES DE FUITES

Les peintures faussement hyperréalistes, en camaïeu de gris, d’Hadrien de Corneillan doivent à la peinture étasunienne, que ce soit aux sites industriels de Charles Demuth ou Charles Sheeler, à la fossilisation ou à la neutralisation des personnages chez Edward Hopper et, surtout, aux toiles et aux photographies en noir et blanc de paysages ouverts d’Ed Ruscha, sur lesquelles figure, parfois, comme chez notre artiste, une légende écrite, intégrée à l’œuvre.

Le parallèle s’arrête ici, car, chez Hadrien de Corneillan, on remarque une prédilection pour les reliques d’activités humaines, les no man’s lands et les déserts qui le rattachent plutôt à un certain romantisme européen, d’Hubert Robert à Caspar David Friedrich, par exemple. Cependant, les ruines, les friches industrielles et les espaces abandonnés de notre peintre n’ont rien de réel. Ils ne sont ni présents ni passés. Ils évoquent peut-être un futur menaçant si l’Homme persiste dans son attitude de consommation incontrôlée des ressources limitées de notre planète.

Pour autant, le propos n’a rien de moralisant ni de pontifiant. Il recourt à des traits d’un humour grinçant ou à des mises en scène surréalisantes – un conteneur de transport maritime échoué sur une plage, un chien errant en plein désert, un immense buste de Lénine sortant de la mer devant un cosmonaute casqué… – qui génèrent un sentiment d’étrange familiarité – l’Unheimlichkeit freudienne –, laquelle renvoie le spectateur à ses propres réflexions et méditations. Louis DOUCET. Critique d’art. FALDAC.

Hadrien de Corneillan est né en 1975. Il vit et travaille dans le sud de la France.
Ancien danseur, Ancien avocat, auteur de théâtre, plasticien, peintre, son parcours atypique fait sa richesse.

[ Lignes de fuites ] une exposition d’Hadrien de Corneillan
Du 4 avril au 24 mai 2025
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le jeudi 3 avril 2025 à partir de 17h, en présence de l’artiste

L’ÉDITION DES 10 ANS

Déjà 10 ans que la N5 Galerie explore l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Forte du succès des précédentes éditions, cette nouvelle exposition amorce la période des fêtes de fin d’année et, une fois de plus, se veut ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance toujours chaleureuse et élégante, cette exposition réunit les œuvres des artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. Autant d’idées cadeaux originales à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art. Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2024 avant qu’une nouvelle saison, riche et éclectique, éclose à nouveau !

Exposition collective l’édition des 10 ans
du 28 novembre au 28 décembre 2024

Laure Boin Silvia Cabezas Pizarro Guiome David Cassandre Fournet Hélène Hampartzoumian Pascale Hugonet Marc Lambert Michèle Mascherpa Vincent Puren Anne Saligan Pierre Touron et invités…

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation.
Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

DRAWING DRAW #8

Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie font leur rentrée à l’unisson avec la huitième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, qui propose des regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses. Cette année nous vous proposons de découvrir les travaux de Chrystèle Gonçalves, Susanna Lehtinen, Dominique Lonchampt, Michèle Mascherpa, Pierre Touron et Jean-Marc Urquidi.

Jeudi 5 septembre 2024, ouverture dès 17h au lieu multiple montpellier Vendredi 6 septembre 2024, ouverture dès 17h à la N5 Galerie
Expositions du 5 septembre au 5 octobre 2024

À la N5 Galerie, découvrons le travail de Dominique Lonchampt, Michèle Mascherpa et Pierre Touron.

Depuis notre première collaboration en 2016, Dominique Lonchampt poursuit ses recherches sur l’expression du minéral dans tous ses états. Travailler avec la pierre, c’est vivre une relation à la fois physique et mentale au temps et à la mémoire. La poussière de pierre récoltée à l’atelier, ainsi que la cendre et l’oxyde de fer d’objets laissés pour compte, ne sont autre que particules de temps et de mémoire, de gestes et de pensées. L’artiste réinvestit ces poudres et particules dans ses dessins et volumes, par superpositions, voisinages, porosités, enchevêtrements. Dominique Lonchampt révèle des lignes à décrypter, pour entamer, tel le géologue, un voyage à travers le temps. Utilisant le papier comme empreinte et emprunt, au sens du prélèvement de formes-matières, l’artiste manie l’art de la « transfiguration » pour nous proposer de nouvelles lectures et ouvrir ainsi le théâtre de notre imaginaire.

Oxyde de fer et cendre sur papier 30×30 cm, 2024, Dominique Lonchampt

Michèle Mascherpa dessine comme elle écrit, écrit comme elle dessine. Son écriture devient plastique et prend une place considérable dans son travail. Elle pratique l’allusion, la figure de rhétorique consistant à dire une chose avec l’intention d’en faire entendre une autre. Elle revient à l’essence même de l’écriture comme geste, le mot parfois lisible / parfois en braille, devient un élément graphique à part entière. Ses dessins sont réalisés de manière très spontanée sur un papier préparé de longue date, qui mature tel un épiderme et se charge d’éléments graphiques et de collages. Les dessins, les gravures et les textes s’y inscrivent en profondeur. Le temps est à l’œuvre dans chaque pièce, il évolue, restitue ou avale ce qui y a été accueilli au moment de la réalisation.

Technique mixte sur papiers découpés 28×29 cm, 2024, Michèle Mascherpa

Pierre Touron aime cultiver le goût de l’étrange jusqu’à explorer les limites du réel. Son travail se développe comme un chemin, auquel aucune direction particulière ne saurait être imposée. Seule l’association d’images compte ! C’est une composition faite de souvenirs réels ou rêvés, d’images empruntées dans des livres d’art ou d’anciens dictionnaires illustrés, … Entre équilibre et déséquilibre, pleins et vides, lumières et ombres, … ses dessins dialoguent dans un espace-temps suspendu. Un va-et-vient perpétuel entre la réalité et la subjectivité qui nous entraîne dans un onirisme poétique. L’idée de temps est ici primordiale et s’impose autant dans la durée de réalisation de ses œuvres que dans son attachement à nous faire voyager dans différentes temporalités. Avec un trait sûr et minutieux, l’artiste tisse les thèmes qui sous-tendent ses interrogations avec virtuosité et alchimie.

Graphite et crayon bleu sur papier aquarelle 40x30cm, 2024, Pierre Touron

DRAWING DRAW 8è édition
Vernissage à la N5 Galerie le vendredi 6 septembre 2024 dès 17h
Exposition du 7 septembre au 5 octobre 2024
du mercredi au samedi, de 10h à 13h et de 14h à 18h30

Au lieu multiple montpellier, découvrons le travail de Chrystèle Gonçalves, Susanna Lehtinen et Jean-Marc Urquidi. En savoir plus
Vernissage le jeudi 5 septembre 2024 dès 17h en présence des artistes
Exposition du 6 septembre au 5 octobre 2024
vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV au 3 rue de Moissac, 34090 Mtp

Partenaire du salon, la Maison pour tous Frédéric Chopin proposera en ses murs une exposition d’œuvres de chacun des six artistes, ainsi qu’un workshop participatif avec l’artiste invitée Thilleli Rahmoun le 27 septembre.

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation.
Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

DU PAYSAGE… chapitre 3

La N5 Galerie vous propose une incursion dans des interprétations mentales du paysage, sujet cher à tant de créateurs d’hier et d’aujourd’hui. Reconnu officiellement comme un genre artistique à partir 16e siècle, le paysage a emprunté de multiples courants (classique, romantique, réaliste, impressionniste, …) jusqu’à s’affranchir des codes de la représentation. Cadre idéal pour la narration, la réflexion personnelle de l’artiste dans ses œuvres est l’une des caractéristiques singulières de ce mouvement perpétuellement réinterprété. Faisant suite aux précédentes expositions présentées à la galerie en 2020 et 2022, nous vous invitons aujourd’hui à parcourir dans ce troisième chapitre les univers de Laure Boin, Silvia Cabezas Pizarro, Marc Lambert et Sandrine Le Maguer.

Le travail de Laure Boin, présenté sur nos cimaises depuis 2016, illustre tout son attachement à la peinture en tant que médium et aux possibilités encore inépuisables qu’il lui offre. L’artiste propose ici de découvrir une nouvelle série d’œuvres sur les paysages cévenols qu’elle affectionne tant. Tout d’abord elle reprend ses pinceaux, ses tubes de peintures à l’huile et une facture classique assumée et assurée, pour capter les instants chassés où l’ombre et la lumière jouent avec les tonalités. Puis Laure nous surprend, une fois encore, en remisant ses pinceaux pour ne faire qu’un.e avec la matière. Ces peintures, à l’expressionnisme plus spontané, laissent exprimer l’intuition, le plaisir et le désir d’étonnement. On peut suivre les traces de ses doigts, étalant directement l’acrylique sur la toile, dans un geste moins normé. Le paysage semble ici presque modelé. Ce rapport viscéral au tableau avec un regard neuf, intime et poétique, revisite le thème traditionnel du paysage. Est-ce une manière de s’affranchir d’un académisme ou tout simplement de nous offrir un doux ressenti de l’enfance ?

Laure Boin est née en 1963 à Draguignan. Elle vit et travaille dans le Gard.
Parcours : 1980
Arts appliqués Duperré à Paris, section arts graphiques.

Laure Boin – Peinture à l’huile sur toile 54 cm x 65 cm, 2024 (extrait de l’œuvre)

Silvia Cabezas Pizarro nous présente des paysages poétiques, sorte de mondes isolés et silencieux restés jusqu’alors enfouis dans sa mémoire. Bienvenue dans la série « Mis Islas » où les souvenirs de l’artiste sont en suspension, portés par de drôles de nuages roses. Ces formes ouatées à l’apparence charnelle et douce sont inspirées des barbe à papa consommées dans des fêtes de Noël à Madrid, ville de naissance de l’artiste. Silvia invite le spectateur à se promener dans ses îles aux couleurs éclatantes, dans ses paysages madrilins d’enfance et autres lieux parcourus chers à ses yeux. Dans son travail empruntant des techniques mixtes, la recherche du vide dans la composition, l’action d’effacer, les résidus de matière sont des éléments de compréhension importants. Ils appuient l’idée même de mémoire, de disparition, de dualité entre le monde réel et imaginaire. L’artiste trace des chemins avec les jalons de son histoire, peint la forêt de ses souvenirs, dessine ses pérégrinations et pose délicatement ses pensées sur ses doux nuages insulaires.

Silvia Cabezas Pizarro est née en 1968 à Madrid. Elle vit et travaille entre les Bouches-du-Rhône et le Gard.
Parcours : 2001, obtention du DNSEP à L’École Supérieur d’Art d’Avignon – 1994, obtention d’une maîtrise spécialité en peinture, Université de Beaux Arts de Madrid.

Silvia Cabezas Pizarro – Technique mixte sur papier 65 cm x 50 cm, 2024 (extrait de l’œuvre)

Pour Marc Lambert, tout commence par le dessin d’observation (de paysages), retranscrits dans des carnets. Il faut saisir leurs dimensions, leurs reliefs sculptés par la lumière et leurs textures vibrantes. Par le dessin on peut s’en imprégner et en capter l’atmosphère. Puis dans l’atelier, la mémoire effectue son travail de modelage et de déformation. Ces souvenirs visuels sont les références, auxquelles se mêlent les œuvres vues dans la longue histoire de l’art. Ils permettent de combiner des éléments de composition. L’improvisation a alors sa place dans l’apparition progressive de l’image. Changement d’échelle, flou, seuil limite de perception : tous ces procédés sont bons à prendre pour inviter le regard à déambuler…

Marc Lambert est né en 1961 à Paris. Il vit et travaille à Montpellier.
Parcours : 1986 obtention du DNSEP à l’École Nationale des Beaux-arts de Montpellier. Enseigne le dessin d’observation en école supérieure d’art appliqué.

Marc Lambert – Graphite sur papier 77 cm x 112 cm, 2023 (extrait de l’œuvre)

Sandrine Le Maguer nous plonge dans des paysages maritimes réalistes et séduisants, inspirés des peintures historiques de batailles navales des épisodes glorieux empruntant souvent un caractère épique. Mais méfions nous des apparences ! Ici le sujet de représentation est l’utilisation du leurre afin de nous proposer une autre vision critique. L’artiste module le souvenir, la perception d’un univers défini et trace de nouveaux scénarios en associant à ses marines le contour d’architectures militaires (bunkers, casemates, citadelles,…). En manipulant ainsi les codes formels, Sandrine Le Maguer restitue un autre regard sur la représentation du pouvoir et de ses vestiges. Une nouvelle image s’offre à nous, la mémoire est chamboulée dans un jeu d’aller-retour pour mieux dénoncer la violence éternelle des évènements passés.

Sandrine Le Maguer est née en Bretagne. Elle vit et travaille dans la région.
Parcours :
2015, Master II (prépa Doctorat Art et science de l’art), ARBA-ESA, Bruxelles – 2013, DNSEP, Félicitations du jury, EESAB Lorient – 2011, DNAP, Mention, EESAB Lorient.

Sandrine Le Maguer – Peinture à l’huile sur papier Arches, 112 cm x 81 cm, 2020 (extrait de l’œuvre)

[ DU PAYSAGE… Chapitre 3 ]
Laure Boin, Silvia Cabezas Pizarro, Marc Lambert et Sandrine Le Maguer
Exposition du 31 mai au 20 juillet 2024
Vernissage jeudi 30 mai dès 17h en présence des artistes

Retour sur l’édition 2020Retour sur l’édition 2022

© N5 GALERIE / Les visuels des œuvres et les textes présentés sur ce site ne sont pas libres de droits. Pas d’utilisation commerciale, copie, reproduction, modification autorisées sans notre accord.

CONVERSATIONS édition 2023

Déjà 9 années que la N5 Galerie explore la sphère de l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Cette nouvelle exposition intitulée [ Conversations ] amorce la période des fêtes de fin d’année. Une fois de plus, l’exposition se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photographie, volume, collage, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux cette exposition présente 18 artistes* que nous défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. Autant d’idées cadeaux originaux à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2023 avant qu’une nouvelle saison éclose à nouveau !

CONVERSATIONS
Exposition collective des artistes de la galerie

Exposition du 1er au 30 décembre 2023
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h
à 18h30

*Avec Ralf Altrieth, Laure Boin, Coline Casse, Guiome David, Stéphane Dupuis, Didier Estival, Chrystèle Gonçalves, Hélène Hampartzoumian, Yves Helbert, Pascale Hugonet, Rose Lemeunier, Michèle Mascherpa, Dominique Nicolas, Vincent Puren, Mme S., Nathalie Salé, Anne Saligan et Patricia Stheeman.

NO PROHIBIDA chapitre 2

Nous sommes heureux de vous présenter, suite à une première édition en 2020, le second chapitre d’une exposition intitulée [ NO PROHIBIDA ], une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard de 26 artistes, soit plus d’une centaine d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme.

Depuis l’Antiquité les artistes ne cessent d’interpréter le désir amoureux, de saisir une pulsion charnelle : c’est l’instinct le plus universel dans l’histoire de l’homme à travers l’art. L’érotisme a inspiré quelques-unes des plus belles créations de l’histoire de l’art (peintures de Botticelli, sculptures de Michel-Ange, Rodin ou Louise Bourgeois pour ne citer qu’eux). Mais voilà, ce qui est considéré comme beau et sensuel par l’un, est jugé lascif et obscène par l’autre. De nombreux artistes, en leur temps, en ont d’ailleurs fait les frais (Courbet et L’origine du monde, Rembrandt et Le lit à la Française, ou plus proche de nous des artistes comme Nan Goldin, Mapplethorpe, …). L’érotisme et la sexualité dans l’histoire de l’art ne s’expriment pas de la même façon au fil des siècles. La création suit l’évolution de la société, se faisant plus explicite aux périodes libérées. … Et ce n’est pas sans poser problème ! Hier, aujourd’hui et inévitablement demain.

Cette exposition regroupe 26 artistes contemporains de tous bords, de tous poils qui travaillent aussi bien la vidéo que la photographie, la peinture, le collage, la sculpture le dessin ou même la broderie ! Les multiples représentations et sujets sont ici également abordés par les artistes qui suggèrent, dévoilent à peine ou laissent voir et affichent clairement l’intention.

La question d’identité, ici photographiée par Nathalie Sapin avec pour sujet l’alter-ego de Nicolas Marquet, côtoie le corps à corps avec la matière des sculptures aux formes anatomiques de Dominique Lonchampt. Le fétichisme du latex, représenté dans les peintures de Marie-Charlote Nouza, fait face à l’inquiétante frontière entre humanité et bestialité abordée dans les dessins de Tamina Beausoleil. Le bondage, la fessée, représentés dans les illustrations de Céline Achour, s’affichent à côté de la pensée libertaire – ode à l’hédonisme – des broderies de Yasmine Blum. Céline Turlotte et Jérémy Bindi s’approprient, quant à eux, le territoire de la sexualité avec des œuvres à la fois anthropomorphiques, troublantes et ludiques, pendant que Julie Dalmon amplifie la dimension érotique de son travail par l’organicité du support utilisé (dessin sur peau tendue). Avec ses tirages noir & blanc l’artiste photographe Joseph Caprio dépasse les clivages classiques du nu masculin et des multiples possibilités du couple. Le reflet de nos fantasmes brulants et de nos rêves torrides couché sur papier brûlé par Mme S. flirte avec l’hyperréalisme des dessins de Maxime Lemoyne, qui nous montre ce qu’habituellement on dissimule (une façon pour lui de « fouiller l’intime »). L’autoportrait, genre à part entière dans l’histoire de l’art, est également représenté ici avec les œuvres des photographes Piert Dvarrack et Olivier Rebufa. Quand le premier questionne notre rapport à l’intime, le second pose aux côtés de la célèbre poupée Barbie dans des mises en scène à l’attitude joyeuse qui convoquent amour/sexe, beauté/luxe et volupté. L’interface entre l’intérieur et l’extérieur du corps, explorée dans les dessins de Maria Clark et la question de la relation fusionnelle entre l’artiste, son œuvre, ses représentations, avec les aquarelles à la langue de AE ou encore les gouaches de Stella Rinke, sont des thèmes également abordés ici, propices à désorienter notre observation et notre interprétation. Peter Lökös tend aussi à changer notre point de vue de la réalité et à ouvrir notre perception vers la ré-interprétation avec sa peinture sur le corps flottant, déroutant, viscéral, métaphysique. Certains artistes abordent la sexualité et le corps avec humour et décalage. C’est le cas ici avec les collages image/texte de Dominique Nicolas, les jubilatoires dessins de Julien Griffaud, les fantaisistes sculptures/objets domestiques et religieux de Atty Bax qui glorifient nos caractéristiques sexuelles et matérialise l’érotisme … ou encore le travail en technique mixte de Laure Boin qui réinterprète les notions de vice et de vertu. Caroline Riegert invente des vies et des histoires en peignant des scènes érotiques des années 20 et en les associant à d’anciens clichés photographiques d’inconnus. À l’inverse de l’artiste Vincent Puren qui propose, avec ses aquarelles, le début d’une histoire onirique, d’un sentiment, d’une sensation, … La suite, c’est au regardeur qu’il laisse le soin de la raconter. Tout comme Maxime Parodi qui présente des dessins intitulés « autofictions » sous forme d’arrêt sur image laissant libre cours à notre imaginaire, afin que nous inventions l’amont ou l’aval de l’histoire.

Nombreux sont les clins d’œil aux traditions érotiques, variées sont les représentations sexuelles évoquées, tous les travaux présentés ici ont l’intention forte de sublimer le corps et l’érotisme au-delà des tabous et préjugés existants. La multiplicité de ces représentations et des médias nous offre décidément de bien voluptueuses émotions ! Mais ce que le public, a-mateur d’art, peut voir se confond rapidement à ce qu’il peut songer. L’œuvre d’art est ici liée à un imaginaire fantasmatique et les désirs se confrontent souvent à une réalité différente.

Retour sur l’édition de l’exposition NO PROHIBIDA 2020

NO PROHIBIDA chapitre 2
Avec Céline Achour, Æ, Atty Bax, Tamina Beausoleil, Jérémy Bindi, Laure Boin, Yasmine Blum, Joseph Caprio, Maria Clark, Julie Dalmon, Pietr Dvarrack, Julien Griffaud, Maxime Lemoyne, Peter Lökös, Dominique Lonchampt, Nicolas Marquet, Dominique Nicolas, Marie-Charlotte Nouza, Maxime Parodi, Vincent Puren, Olivier Rebufa, Caroline Riegert, Stella Rinke, Mme S., Nathalie Sapin et Céline Turlotte. Commissariat : Ludovic Allabert

Exposition du 13 octobre au 25 novembre 2023
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage jeudi 12 octobre 2023 dès 17h en présence des artistes
Cette exposition est destinée à un public averti !

DRAWING DRAW #7

Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie font leur rentrée à l’unisson avec la septième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, qui propose des regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses. Cette année nous vous proposons de découvrir les travaux de Yasmine Blum, Didier Estival, Magdalena Lamri, Rose Lemeunier, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau.

Ouverture le jeudi 31 août à 17h au lieu multiple montpellier
Ouverture le vendredi 1er septembre
à 17h à la N5 Galerie
Expositions du 1er au 30 septembre 2023

À la N5 Galerie, découvrons le travail de Didier Estival, Magdalena Lamri, et Rose Lemeunier.

Artiste autodidacte et protéiforme, Didier Estival se consacre depuis quelques années exclusivement au dessin avec rigueur et précision. Son geste est de l’ordre de l’écriture automatique : un trait se déclenche, suivi d’autres, et l’ensemble s’organise minutieusement sous ses plumes Sergent Major. Avec une patience proche du sacerdoce, il donne vie à des compositions à l’exotisme imaginaire et poétique, sortes de jardins intemporels dans lesquels une flore exubérante et fantasmée rencontre avec délectation un joyeux bestiaire parfois dissimulé. Notre regard plonge dans des assemblages surréalistes extrêmement équilibrés où la dimension de certains éléments graphiques est proportionnée en fonction de leur importance émotionnelle et onirique. L’artiste nous convie dans un éden botanique et organique à la fois intrigant et apaisant où règne la nostalgie de l’enfance, et les plaisirs de la vie.

Didier Estival – Dessin à l’encre de Chine et brou de noix sur papier, 108cm x 75cm, 2023

C’est à la frontière du rêve et de la réalité que s’ancre le travail de Magdalena Lamri. Teinté de mélancolie et d’onirisme, son travail joue avec les paradoxes et les dualités (ombre/lumière, rêve/réalité …). Il lève le voile sur nos peurs contemporaines, nos espoirs aussi et livre un monde singulier, sublimé, duquel l’humain souvent s’absente. Pourtant la représentation humaine est au cœur de son œuvre. L’artiste aborde les problématiques contemporaines liées à l’écologie, nos impacts sur la nature, l’identité ou encore notre rapport au passé. Puisant, entre autres, son inspiration dans la littérature (Lewis Carroll, Shakespeare…), son travail interroge inlassablement les limites du possible. Au moyen du fusain, dans un environnement fragile et déconstruit, Magdalena Lamri bâtit des forêts, des cabanes, des espaces imaginaires… tout autant de refuges propices au rêve, à la contemplation et à la poésie.

Magdalena Lamri – Dessin au fusain sur papier, 50cm x 65cm, 2023

Rose Lemeunier entremêle deux récits pour traduire la mémoire du paysage perdu. L’artiste entreprend dans un premier temps un travail de dessins, au fusain ou au pastel, inspirés des peintures de paysages de maîtres anciens, où la force des éléments nous dépasse. Comme un hommage discret à la sublimation des paysages torturés de Poussin (violents orages et tempêtes), de Bosch (incendies), de Friedrich (débâcle) … Puis elle fait naître un dialogue avec d’autres formes en « grignotant » le dessin par de multiples incisions au scalpel. S’opère alors une deuxième lecture du paysage jusqu’à parfois faire apparaître un nouveau paysage tel un palimpseste. Cette découpe volontairement très régulière dans le dessin nous propose une sorte de grammaire contemporaine qui viendrait griffer ce paysage, cette nature tourmentée. Ainsi, paradoxalement, en « torturant » plastiquement le dessin initial l’artiste cherche par sa métamorphose progressive à magnifier la force de résilience de la nature.

Rose Lemeunier – Dessin au pastel sur papier incisé au scalpel, 40cm x 50 cm, 2023

Et au lieu multiple montpellier, dans le cadre du salon du dessin contemporain Drawing draw #7, vous pourrez découvrir le travail de Yasmine Blum, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau … EN SAVOIR PLUS

Salon du dessin contemporain DRAWING DRAW #7
Yasmine Blum, Didier Estival, Magdalena Lamri, Rose Lemeunier, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau
– Vernissage le jeudi 31 août à 17h à la galerie le lieu multiple montpellier
– Vernissage le vendredi 1er septembre à 17h à la N5 Galerie
Expositions dans les deux galeries du 1er au 30 septembre 2023