L’ÉDITION DES 11 ANS

Exposition collective HAPPY DAYS, à la N5G, collage, dessin, peinture, à Montpellier - art contemporain

Déjà 11 ans que la N5 Galerie explore l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Forte du succès des précédentes éditions, cette nouvelle exposition amorce la période des fêtes de fin d’année et, une fois de plus, se veut ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance toujours chaleureuse et élégante, cette exposition réunit les œuvres d’artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats et également de multiples en édition limitée, numérotée et signée. Autant d’idées cadeaux originales à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève.

La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art. Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2025, avant qu’une nouvelle saison, riche et éclectique, éclose à nouveau !

Exposition collective [ HAPPY DAYS ] l’édition des 11 ans
du 22 novembre au 27 décembre 202
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Guiome David / Joëlle Bondil / Gaston / Hélène Hampartzoumian / Michèle Mascherpa / Hela Stüber-Nicolas / Vincent Puren / Pierre Touron et invités…

© N5G – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation. Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

COLORS

La couleur est bien plus qu’une simple perception visuelle : elle est une composante essentielle de notre expérience quotidienne, un outil de création, d’expression et de communication. Que ce soit dans l’art, la science, la psychologie ou les traditions culturelles, les couleurs façonnent nos émotions et enrichissent notre manière de percevoir le monde. De tous temps les couleurs sont omniprésentes dans les arts. Les peintres, comme Claude Monet avec ses jeux de lumière ou Pablo Picasso à travers ses périodes bleue et rose, utilisaient les couleurs pour exprimer des émotions profondes. Les deux artistes présentés ici manient avec délectation l’ensemble du cercle chromatique, la diversité des nuances et le symbolisme des harmonies colorées pour nous transmettre une palette de sentiments et de messages subtils.

Gaston est un artiste qui réalise des collages dans lesquels des personnages, des visages, des objets habitants du passé (en particulier des années 50 et 60) retrouvent vie dans des compositions originales contemporaines, souriantes et décalées. Il recherche, compile, observe, imagine et découpe, froisse, déchire, … pour enfin combiner des fragments papier de toutes sortes, détourner, recomposer, réinventer et faire se télescoper les codes, les références et les temporalités. Le collage est un moyen d’expression qui fut utilisé par les mouvements cubiste, dadaïste et surréaliste, entre autres. Aujourd’hui encore, il s’impose comme une pratique artistique à part entière se libérant d’une description ressemblante de la réalité. Le collage crée de nouvelles formes et nous propose de nouvelles configurations visuelles et mentales. Gaston utilise la géométrie, la couleur, la typographie, les mots comme autant d’exclamations modernes qui replacent les sujets dans un temps suspendu. Comme un espace d’expérimentations, le collage lui permet une mise en scène à la fois ironique et sensible où s’immiscent coups de gueule et visions d’un monde contemporain souvent trop malmené. Gaston joue avec les mots, manie le scalpel avec dextérité pour confectionner des collages originaux, poétiques, farfelus et aux messages engagés. Avec ses créations complètement superflues donc absolument indispensables, Gaston traduit l’absurdité qui règne dans notre société pour remplacer, aisément et sans effet secondaire, la prise quotidienne d’antidépresseurs !

En entrant dans l’atelier d’Helga Stüber-Nicolas, nous sommes surpris par la senteur délicate du bois tout d’abord, puis notre regard est attiré par les couleurs qui inondent l’espace. Cet atelier est en effet « envahi » de crayons, rangés avec minutie sur des étagères, dans des tiroirs, savamment classifiés, répertoriés dans des boites. Mais ce ne sont pas n’importe quels crayons ! Ce sont des crayons hauts de gamme, en bois, avec des mines composées de pigments de qualité, que l’artiste considère avec préciosité … et qu’elle manipule avec une dextérité chirurgicale. Bien sûr le crayon lui sert à s’exprimer, mais d’une façon évidemment différente de ce que nous pourrions imaginer, car elle le détourne de sa fonction initiale. La mine est séparée de son bois par le taille-crayon puis l’artiste explore les potentialités de ces deux matériaux que rien ne prédestinait à la fragilité, à la légèreté, à l’abstraction. C’est dans la lente déconstruction du crayon que la création se fait. La notion du temps est en effet essentielle pour Helga Stüber- Nicolas, la minutie de son travail « slow art » étant à contrecourant du temps social, du zapping. L’artiste joue avec les codes de la peinture, d’une part par les nuances multiples de la couleur qu’elle extrait des mines de crayons et d’autre part par ses compositions « abstraites » et géométriques qu’elle crée en disposant sur sa toile les poussières de mines colorées. Ainsi, le crayon qui est usuellement destiné à s’effacer devient ici l’élément essentiel, constitutif de l’œuvre d’Helga Stüber-Nicolas, à travers sa matérialité et non plus sa fonction. Ce crayon n’est plus à percevoir comme un outil, mais comme l’œuvre elle-même…

© N5G – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation. Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

LA COLLECTIVE… été 2025

Cette nouvelle exposition d’été se veut, une fois de plus, ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance chaleureuse et élégante, cette exposition réunit une sélection d’œuvres des artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

LA COLLECTIVE… été 2025
Exposition du 4 juin au 19 juillet 2025
Du mercredi au samedi, 10h > 12h30 et 14h > 18h

Avec Céline Achour, Laure Boin, Guiome David, Gaston, Pascale Hugonet, Michèle Mascherpa , Dominique Nicolas, Anne Saligan, Helga Stüber-Nicolas et Pierre Touron.

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Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

LIGNES DE FUITES

Les peintures faussement hyperréalistes, en camaïeu de gris, d’Hadrien de Corneillan doivent à la peinture étasunienne, que ce soit aux sites industriels de Charles Demuth ou Charles Sheeler, à la fossilisation ou à la neutralisation des personnages chez Edward Hopper et, surtout, aux toiles et aux photographies en noir et blanc de paysages ouverts d’Ed Ruscha, sur lesquelles figure, parfois, comme chez notre artiste, une légende écrite, intégrée à l’œuvre.

Le parallèle s’arrête ici, car, chez Hadrien de Corneillan, on remarque une prédilection pour les reliques d’activités humaines, les no man’s lands et les déserts qui le rattachent plutôt à un certain romantisme européen, d’Hubert Robert à Caspar David Friedrich, par exemple. Cependant, les ruines, les friches industrielles et les espaces abandonnés de notre peintre n’ont rien de réel. Ils ne sont ni présents ni passés. Ils évoquent peut-être un futur menaçant si l’Homme persiste dans son attitude de consommation incontrôlée des ressources limitées de notre planète.

Pour autant, le propos n’a rien de moralisant ni de pontifiant. Il recourt à des traits d’un humour grinçant ou à des mises en scène surréalisantes – un conteneur de transport maritime échoué sur une plage, un chien errant en plein désert, un immense buste de Lénine sortant de la mer devant un cosmonaute casqué… – qui génèrent un sentiment d’étrange familiarité – l’Unheimlichkeit freudienne –, laquelle renvoie le spectateur à ses propres réflexions et méditations. Louis DOUCET. Critique d’art. FALDAC.

Hadrien de Corneillan est né en 1975. Il vit et travaille dans le sud de la France.
Ancien danseur, Ancien avocat, auteur de théâtre, plasticien, peintre, son parcours atypique fait sa richesse.

[ Lignes de fuites ] une exposition d’Hadrien de Corneillan
Du 4 avril au 24 mai 2025
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le jeudi 3 avril 2025 à partir de 17h, en présence de l’artiste

L’ÉDITION DES 10 ANS

Déjà 10 ans que la N5 Galerie explore l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Forte du succès des précédentes éditions, cette nouvelle exposition amorce la période des fêtes de fin d’année et, une fois de plus, se veut ouverte sur tous les médiums (peinture, dessin, volume, collage, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux, dans une ambiance toujours chaleureuse et élégante, cette exposition réunit les œuvres des artistes que nous soutenons et défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. Autant d’idées cadeaux originales à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir le visiteur curieux, l’amateur avisé et le collectionneur d’art. Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2024 avant qu’une nouvelle saison, riche et éclectique, éclose à nouveau !

Exposition collective l’édition des 10 ans
du 28 novembre au 28 décembre 2024

Laure Boin Silvia Cabezas Pizarro Guiome David Cassandre Fournet Hélène Hampartzoumian Pascale Hugonet Marc Lambert Michèle Mascherpa Vincent Puren Anne Saligan Pierre Touron et invités…

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation.
Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

TISSER L’INDICIBLE

Après une exposition en duo à la N5 Galerie en 2021, nous sommes heureux de vous présenter une exposition personnelle de l’artiste Pascale Hugonet. Le titre de cette exposition monographique fait référence à sa nouvelle série de travaux intitulée « Texere » du latin texere, tisser).

De la ligne au trait, du trait à la trace et à l’écriture. Les techniques varient, le geste y est répétitif, triturant la matière dans un corps à corps à la fois obstiné et délicat. Il y a quelque chose de l’ordre de l’acharnement dans sa pratique. De cet engagement autant physique qu’intentionnel naît des œuvres souvent sérielles sur lesquelles le motif n’est autre que la graphie du geste. L’artiste trace, dessine, découpe, utilisant le papier, la toile ou le bois, l’acrylique, l’encre de chine ou l’encaustique.

L’écriture est partout. Celle qui pourrait être un « au-delà du langage » (R.Barthes), une volonté de signifier autrement, contre la norme du lisible. Pascale Hugonet écrit, cherche ce qui se cache derrière le texte, la vibration graphique de sa pensée. L’écriture illisible pour évoquer le non-dit, l’interdit, ce qui fait écart ou lien entre le dicible et l’indicible. L’écrit est ici un acte graphique à part entière et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. Il n’en reste seulement que le sens intime sous formes de traces. Ces empreintes questionnent le temps. Non pas le temps qui se mesure, mais celui plus poétique, plus existentiel, celui qui se perçoit. Pascale Hugonet entretient une méticuleuse évocation du temps passé, transformée en signes pour mettre à distance le réel.

Dans sa démarche qui s’apparente à un exercice quasi monacal, l’intention prend forme dans l’abstraction, l’aléatoire s’infiltre dans la méthode, les vibrations se créent dans des frottements et des écarts de couleurs et de matières. De ce travail surgit un témoignage contemporain qui impose de s’approcher au plus près pour ajuster notre perception…

Tisser l’indicible, une exposition de Pascale Hugonet
Du 17 octobre au 16 novembre 2024
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le mercredi 16 octobre 2024 à partir de 17h, en présence de l’artiste

© N5 GALERIE – pour le respect du travail et des droits des artistes, des auteurs et des diffuseurs. En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans autorisation.
Les textes et visuels d’œuvres présentés sur ce site ne sont pas libre de droit.

DU PAYSAGE… chapitre 3

La N5 Galerie vous propose une incursion dans des interprétations mentales du paysage, sujet cher à tant de créateurs d’hier et d’aujourd’hui. Reconnu officiellement comme un genre artistique à partir 16e siècle, le paysage a emprunté de multiples courants (classique, romantique, réaliste, impressionniste, …) jusqu’à s’affranchir des codes de la représentation. Cadre idéal pour la narration, la réflexion personnelle de l’artiste dans ses œuvres est l’une des caractéristiques singulières de ce mouvement perpétuellement réinterprété. Faisant suite aux précédentes expositions présentées à la galerie en 2020 et 2022, nous vous invitons aujourd’hui à parcourir dans ce troisième chapitre les univers de Laure Boin, Silvia Cabezas Pizarro, Marc Lambert et Sandrine Le Maguer.

Le travail de Laure Boin, présenté sur nos cimaises depuis 2016, illustre tout son attachement à la peinture en tant que médium et aux possibilités encore inépuisables qu’il lui offre. L’artiste propose ici de découvrir une nouvelle série d’œuvres sur les paysages cévenols qu’elle affectionne tant. Tout d’abord elle reprend ses pinceaux, ses tubes de peintures à l’huile et une facture classique assumée et assurée, pour capter les instants chassés où l’ombre et la lumière jouent avec les tonalités. Puis Laure nous surprend, une fois encore, en remisant ses pinceaux pour ne faire qu’un.e avec la matière. Ces peintures, à l’expressionnisme plus spontané, laissent exprimer l’intuition, le plaisir et le désir d’étonnement. On peut suivre les traces de ses doigts, étalant directement l’acrylique sur la toile, dans un geste moins normé. Le paysage semble ici presque modelé. Ce rapport viscéral au tableau avec un regard neuf, intime et poétique, revisite le thème traditionnel du paysage. Est-ce une manière de s’affranchir d’un académisme ou tout simplement de nous offrir un doux ressenti de l’enfance ?

Laure Boin est née en 1963 à Draguignan. Elle vit et travaille dans le Gard.
Parcours : 1980
Arts appliqués Duperré à Paris, section arts graphiques.

Laure Boin – Peinture à l’huile sur toile 54 cm x 65 cm, 2024 (extrait de l’œuvre)

Silvia Cabezas Pizarro nous présente des paysages poétiques, sorte de mondes isolés et silencieux restés jusqu’alors enfouis dans sa mémoire. Bienvenue dans la série « Mis Islas » où les souvenirs de l’artiste sont en suspension, portés par de drôles de nuages roses. Ces formes ouatées à l’apparence charnelle et douce sont inspirées des barbe à papa consommées dans des fêtes de Noël à Madrid, ville de naissance de l’artiste. Silvia invite le spectateur à se promener dans ses îles aux couleurs éclatantes, dans ses paysages madrilins d’enfance et autres lieux parcourus chers à ses yeux. Dans son travail empruntant des techniques mixtes, la recherche du vide dans la composition, l’action d’effacer, les résidus de matière sont des éléments de compréhension importants. Ils appuient l’idée même de mémoire, de disparition, de dualité entre le monde réel et imaginaire. L’artiste trace des chemins avec les jalons de son histoire, peint la forêt de ses souvenirs, dessine ses pérégrinations et pose délicatement ses pensées sur ses doux nuages insulaires.

Silvia Cabezas Pizarro est née en 1968 à Madrid. Elle vit et travaille entre les Bouches-du-Rhône et le Gard.
Parcours : 2001, obtention du DNSEP à L’École Supérieur d’Art d’Avignon – 1994, obtention d’une maîtrise spécialité en peinture, Université de Beaux Arts de Madrid.

Silvia Cabezas Pizarro – Technique mixte sur papier 65 cm x 50 cm, 2024 (extrait de l’œuvre)

Pour Marc Lambert, tout commence par le dessin d’observation (de paysages), retranscrits dans des carnets. Il faut saisir leurs dimensions, leurs reliefs sculptés par la lumière et leurs textures vibrantes. Par le dessin on peut s’en imprégner et en capter l’atmosphère. Puis dans l’atelier, la mémoire effectue son travail de modelage et de déformation. Ces souvenirs visuels sont les références, auxquelles se mêlent les œuvres vues dans la longue histoire de l’art. Ils permettent de combiner des éléments de composition. L’improvisation a alors sa place dans l’apparition progressive de l’image. Changement d’échelle, flou, seuil limite de perception : tous ces procédés sont bons à prendre pour inviter le regard à déambuler…

Marc Lambert est né en 1961 à Paris. Il vit et travaille à Montpellier.
Parcours : 1986 obtention du DNSEP à l’École Nationale des Beaux-arts de Montpellier. Enseigne le dessin d’observation en école supérieure d’art appliqué.

Marc Lambert – Graphite sur papier 77 cm x 112 cm, 2023 (extrait de l’œuvre)

Sandrine Le Maguer nous plonge dans des paysages maritimes réalistes et séduisants, inspirés des peintures historiques de batailles navales des épisodes glorieux empruntant souvent un caractère épique. Mais méfions nous des apparences ! Ici le sujet de représentation est l’utilisation du leurre afin de nous proposer une autre vision critique. L’artiste module le souvenir, la perception d’un univers défini et trace de nouveaux scénarios en associant à ses marines le contour d’architectures militaires (bunkers, casemates, citadelles,…). En manipulant ainsi les codes formels, Sandrine Le Maguer restitue un autre regard sur la représentation du pouvoir et de ses vestiges. Une nouvelle image s’offre à nous, la mémoire est chamboulée dans un jeu d’aller-retour pour mieux dénoncer la violence éternelle des évènements passés.

Sandrine Le Maguer est née en Bretagne. Elle vit et travaille dans la région.
Parcours :
2015, Master II (prépa Doctorat Art et science de l’art), ARBA-ESA, Bruxelles – 2013, DNSEP, Félicitations du jury, EESAB Lorient – 2011, DNAP, Mention, EESAB Lorient.

Sandrine Le Maguer – Peinture à l’huile sur papier Arches, 112 cm x 81 cm, 2020 (extrait de l’œuvre)

[ DU PAYSAGE… Chapitre 3 ]
Laure Boin, Silvia Cabezas Pizarro, Marc Lambert et Sandrine Le Maguer
Exposition du 31 mai au 20 juillet 2024
Vernissage jeudi 30 mai dès 17h en présence des artistes

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ÉTAT DES LIEUX

Après plusieurs participations à des expositions collectives à la N5 Galerie, nous sommes heureux de vous présenter une exposition personnelle de l’artiste Cassandre Fournet.

La source de ses recherches artistiques et de ses réalisations prend forme au cours de ses observations lors de nombreuses déambulations urbaines. De cette rencontre sensible avec les lieux, l’artiste en retire une documentation photographique, qui après archivage, devient sa base de travail. Un processus préalable important lui permettant de s’immerger dans la totalité du paysage et ainsi de rencontrer tous les éléments qui le bordent.

Cassandre Fournet [ Parc Aquatique ] Acrylique sur toile 160x120cm, extrait de l’œuvre

Son regard se porte sur des détails auxquels nous n’accordons que peu d’importance. Ici une architecture devenue obsolète, là une vitre brisée ou une palissade de chantier, ou encore une plante tentant de se frayer son chemin dans la fissure du bitume altéré. Ses œuvres donnent une valeur à ces détails secondaires et insignifiants au premier abord et offrent à découvrir une archéologie sensible du quotidien qui fixe l’indice d’un instant unique. Seul le paysage compte, aucune représentation humaine dans ces peintures et pourtant il émane de chacune de celles-ci l’intensité de l’impact de l’homme sur nos environnements et les affres du passage du temps. Chaque œuvre est le fruit d’un important travail d’observation, d’étude, de préparation et de composition. Avec une démarche profonde et singulière, des recherches sensibles et rigoureuses, une approche esthétique d’une incroyable maturité, Cassandre Fournet nous conte de multiples narrations intemporelles, transfigure le banal, suspend le temps et fait résonner nos propres souvenirs et l’importante implication de nos actes sur notre « environnement ».

Biographie de l’artiste :
Cassandre Fournet est née en 1992 à Chartres.
Elle vit et travaille actuellement à Nantes.
2015 – Obtention du DNAP, mention « qualité du travail » à l’ISDAT (31)
2017 – Obtention du DNSEP, mention « engagement dans son projet pictural » à l’ISDAT (31)
Sélection d’expositions :
2023 – Exposition collective Peintures, N5 Galerie, Montpellier (34)
2022 – Exposition collective Drawing Draw #6, N5 Galerie, Montpellier (34)
2021 – Exposition collective Bilan Plasma, FRAC de Montpellier (34)
2020 – Participation à la biennale du CRAC 2020 de Champigny-sur-marne
2019 – Participation à la biennale de la jeune création contemporaine « Mulhouse 019 » – Lauréate du Prix de la Filature, (scène nationale de Mulhouse)
2018 – Finaliste de Talents Contemporain 2017, Fondation Francois Schneider, Wattwiller (68)
Collection :
2023 – L’œuvre Troglodyte (Acrylique sur toile, 120×180 cm, 2016) a rejoint la collection du FRAC de Montpellier (34)

État des lieux
Une exposition de Cassandre Fournet
Du 29 mars au 18 mai 2024
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le jeudi 28 mars 2024 à partir de 17h, en présence de l’artiste

CONVERSATIONS édition 2023

Déjà 9 années que la N5 Galerie explore la sphère de l’art contemporain pour faire découvrir sur ses cimaises montpelliéraines les œuvres d’artistes émergents et/ou confirmés. Par des expositions et des rencontres la galerie initie et sensibilise un large public d’amateurs et de collectionneurs d’art.

Cette nouvelle exposition intitulée [ Conversations ] amorce la période des fêtes de fin d’année. Une fois de plus, l’exposition se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photographie, volume, collage, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Avec un accrochage ample et précieux cette exposition présente 18 artistes* que nous défendons avec fierté et passion. Nous vous proposons, au regard et à la vente, un choix pointu d’œuvres, de nouvelles créations, de pièces uniques signées de petits et grands formats. Autant d’idées cadeaux originaux à offrir et à s’offrir pour fêter cette année qui s’achève. La multiplicité des univers présentés nous offre décidément de bien voluptueuses émotions et saura conquérir l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

Au plaisir de vous y accueillir et de vous faire découvrir cette dernière exposition de l’année 2023 avant qu’une nouvelle saison éclose à nouveau !

CONVERSATIONS
Exposition collective des artistes de la galerie

Exposition du 1er au 30 décembre 2023
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h
à 18h30

*Avec Ralf Altrieth, Laure Boin, Coline Casse, Guiome David, Stéphane Dupuis, Didier Estival, Chrystèle Gonçalves, Hélène Hampartzoumian, Yves Helbert, Pascale Hugonet, Rose Lemeunier, Michèle Mascherpa, Dominique Nicolas, Vincent Puren, Mme S., Nathalie Salé, Anne Saligan et Patricia Stheeman.

PEINTURES

La peinture a toujours été considérée, par les critiques ou par les institutions, comme une forme d’expression artistique noble, imposant une soumission au passé et au poids de la tradition. Elle s’est faite plus rare dans les espaces d’exposition dans les années 60, jusqu’à même imaginer sa disparition au profit d’autres formes de productions artistiques à la naissance des mouvements d’avant-garde. Il faudra attendre les années 2000 pour parler de « renaissance » de la peinture. La désacralisation est enfin assumée et la peinture devient un médium utilisé dans l’art au même rang que la sculpture, la photographie… L’émancipation de l’artiste du 21e siècle permet ainsi de montrer l’ampleur et la richesse des possibilités liées à cette pratique.

Cette nouvelle exposition intitulée [ Peintures ] présente 5 artistes contemporains, 5 regards singuliers qui questionnent la notion de lecture et notre rapport à l’œuvre. Autant de représentations, de narrations, qui bousculent le style académique sans que jamais les artistes ne cèdent sur la technique.

Cassandre Fournet nous propose une déambulation citadine à la manière d’un archivage archéologique sensible. Avec une incroyable modernité et une maîtrise technique qui transfigure le banal, l’artiste révèle ici l’empreinte du temps et l’impact de l’humain sur son environnement. Ses éléments de chantier, containers et autres mobiliers urbains feront face aux élégantes verdures et aux compositions florales de Laure Boin. Avec une facture d’apparence classique laissant la part belle à l’imaginaire, l’artiste replonge dans les images fortes de son enfance et nous transporte aux frontières d’un onirisme ramenant au mystère et à la curiosité de la découverte. Tout proche, naviguant entre abstraction et figuration, entre nature morte et paysage, les œuvres de Chrystèle Gonçalvès nous offrent de voluptueuses escapades. Sa peinture s’élabore d’une façon intuitive, dans une prolifération organique d’où germent des ombres laissant éclore une multitude d’espaces temporels. Tel une mise en lumière d’une plénitude mélodieuse dont nous ne serions que les spectateurs passifs et délectés. Anne Saligan quant à elle poursuit son introspection dans le motif avec une série de peintures sur tissus et sur toile d’une foisonnante richesse picturale. Elle revisite les codes décoratifs, les représentations et les usages des éléments graphiques de la tapisserie pour les transposer dans une étonnante modernité. Enfin, en revisitant le genre du paysage dans l’art, Guiome David nous immerge dans une grande liberté créative et nous invite à nous écarter des sentiers tracés pour découvrir la poésie de la peinture. La gestuelle, les couleurs déclinables à l’infini ou encore la narration qui tend vers une échappée hors du tableau lui-même, bousculent le style académique.

L’intention onirique des artistes est ici mise en avant, tout en laissant libre interprétation au spectateur. Cette exposition estivale saura, pour sûr, conquérir l’amateur avisé et le collectionneur d’art.

[ Peintures ] de Laure Boin, Guiome David, Cassandre Fournet, Chrystèle Gonçalves et Anne Saligan
Exposition du 26 mai au 22 juillet 2023
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le jeudi 25 mai 2023, à partir de 17h, en présence des artistes

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