COLORS

La couleur est bien plus qu’une simple perception visuelle : elle est une composante essentielle de notre expérience quotidienne, un outil de création, d’expression et de communication. Que ce soit dans l’art, la science, la psychologie ou les traditions culturelles, les couleurs façonnent nos émotions et enrichissent notre manière de percevoir le monde. De tous temps les couleurs sont omniprésentes dans les arts. Les peintres, comme Claude Monet avec ses jeux de lumière ou Pablo Picasso à travers ses périodes bleue et rose, utilisaient les couleurs pour exprimer des émotions profondes. Les deux artistes présentés ici manient avec délectation l’ensemble du cercle chromatique, la diversité des nuances et le symbolisme des harmonies colorées pour nous transmettre une palette de sentiments et de messages subtils.

Gaston est un artiste qui réalise des collages dans lesquels des personnages, des visages, des objets habitants du passé (en particulier des années 50 et 60) retrouvent vie dans des compositions originales contemporaines, souriantes et décalées. Il recherche, compile, observe, imagine et découpe, froisse, déchire, … pour enfin combiner des fragments papier de toutes sortes, détourner, recomposer, réinventer et faire se télescoper les codes, les références et les temporalités. Le collage est un moyen d’expression qui fut utilisé par les mouvements cubiste, dadaïste et surréaliste, entre autres. Aujourd’hui encore, il s’impose comme une pratique artistique à part entière se libérant d’une description ressemblante de la réalité. Le collage crée de nouvelles formes et nous propose de nouvelles configurations visuelles et mentales. Gaston utilise la géométrie, la couleur, la typographie, les mots comme autant d’exclamations modernes qui replacent les sujets dans un temps suspendu. Comme un espace d’expérimentations, le collage lui permet une mise en scène à la fois ironique et sensible où s’immiscent coups de gueule et visions d’un monde contemporain souvent trop malmené. Gaston joue avec les mots, manie le scalpel avec dextérité pour confectionner des collages originaux, poétiques, farfelus et aux messages engagés. Avec ses créations complètement superflues donc absolument indispensables, Gaston traduit l’absurdité qui règne dans notre société pour remplacer, aisément et sans effet secondaire, la prise quotidienne d’antidépresseurs !

En entrant dans l’atelier d’Helga Stüber-Nicolas, nous sommes surpris par la senteur délicate du bois tout d’abord, puis notre regard est attiré par les couleurs qui inondent l’espace. Cet atelier est en effet « envahi » de crayons, rangés avec minutie sur des étagères, dans des tiroirs, savamment classifiés, répertoriés dans des boites. Mais ce ne sont pas n’importe quels crayons ! Ce sont des crayons hauts de gamme, en bois, avec des mines composées de pigments de qualité, que l’artiste considère avec préciosité … et qu’elle manipule avec une dextérité chirurgicale. Bien sûr le crayon lui sert à s’exprimer, mais d’une façon évidemment différente de ce que nous pourrions imaginer, car elle le détourne de sa fonction initiale. La mine est séparée de son bois par le taille-crayon puis l’artiste explore les potentialités de ces deux matériaux que rien ne prédestinait à la fragilité, à la légèreté, à l’abstraction. C’est dans la lente déconstruction du crayon que la création se fait. La notion du temps est en effet essentielle pour Helga Stüber- Nicolas, la minutie de son travail « slow art » étant à contrecourant du temps social, du zapping. L’artiste joue avec les codes de la peinture, d’une part par les nuances multiples de la couleur qu’elle extrait des mines de crayons et d’autre part par ses compositions « abstraites » et géométriques qu’elle crée en disposant sur sa toile les poussières de mines colorées. Ainsi, le crayon qui est usuellement destiné à s’effacer devient ici l’élément essentiel, constitutif de l’œuvre d’Helga Stüber-Nicolas, à travers sa matérialité et non plus sa fonction. Ce crayon n’est plus à percevoir comme un outil, mais comme l’œuvre elle-même…

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APPELS D’AIR

BALLON – Résine, mousse P.U., acrylique, vernis, cordelette, dimensions variables

Biographie de l’artiste :
Élisa Fantozzi est née en 1972 à Aix en Provence.
Après avoir partagé sa vie durant sept ans entre New-York et le sud de la France, Élisa s’est installée à Sète où elle y a établi son atelier. En autodidacte elle expose son travail régulièrement depuis plus de 20 ans.
Sélection d’expositions :
Les Facultés d’Éducation et de Médecine (Montpellier) 2022, La Panacée MO.CO (Montpellier) 2020, Le Centre d’Art Contemporain Occitanie avec Mécènes du Sud (Sète) 2019, La galerie des Vertus (Paris) 2019, CIAM La Fabrique (Université de Toulouse) 2019, Le Musée des Arts Modestes (Sète) 2018, La Chartreuse et Le Musée Pierre de Luxembourg (Villeneuve-Lez- Avignon) 2013, Les Beaux Arts (d’Aix-en-Provence) 2013, Le centre d’Art le Lait (Albi) 2011, La Basilique Saint-Nazaire-et-Saint-Celse (Carcassonne) 2011

APPELS D’AIR
Une exposition d’Élisa Fantozzi
Du 2 février au 16 mars 2024
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le jeudi 1er février 2024 à partir de 17H, en présence de l’artiste

NO PROHIBIDA chapitre 2

Nous sommes heureux de vous présenter, suite à une première édition en 2020, le second chapitre d’une exposition intitulée [ NO PROHIBIDA ], une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard de 26 artistes, soit plus d’une centaine d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme.

Depuis l’Antiquité les artistes ne cessent d’interpréter le désir amoureux, de saisir une pulsion charnelle : c’est l’instinct le plus universel dans l’histoire de l’homme à travers l’art. L’érotisme a inspiré quelques-unes des plus belles créations de l’histoire de l’art (peintures de Botticelli, sculptures de Michel-Ange, Rodin ou Louise Bourgeois pour ne citer qu’eux). Mais voilà, ce qui est considéré comme beau et sensuel par l’un, est jugé lascif et obscène par l’autre. De nombreux artistes, en leur temps, en ont d’ailleurs fait les frais (Courbet et L’origine du monde, Rembrandt et Le lit à la Française, ou plus proche de nous des artistes comme Nan Goldin, Mapplethorpe, …). L’érotisme et la sexualité dans l’histoire de l’art ne s’expriment pas de la même façon au fil des siècles. La création suit l’évolution de la société, se faisant plus explicite aux périodes libérées. … Et ce n’est pas sans poser problème ! Hier, aujourd’hui et inévitablement demain.

Cette exposition regroupe 26 artistes contemporains de tous bords, de tous poils qui travaillent aussi bien la vidéo que la photographie, la peinture, le collage, la sculpture le dessin ou même la broderie ! Les multiples représentations et sujets sont ici également abordés par les artistes qui suggèrent, dévoilent à peine ou laissent voir et affichent clairement l’intention.

La question d’identité, ici photographiée par Nathalie Sapin avec pour sujet l’alter-ego de Nicolas Marquet, côtoie le corps à corps avec la matière des sculptures aux formes anatomiques de Dominique Lonchampt. Le fétichisme du latex, représenté dans les peintures de Marie-Charlote Nouza, fait face à l’inquiétante frontière entre humanité et bestialité abordée dans les dessins de Tamina Beausoleil. Le bondage, la fessée, représentés dans les illustrations de Céline Achour, s’affichent à côté de la pensée libertaire – ode à l’hédonisme – des broderies de Yasmine Blum. Céline Turlotte et Jérémy Bindi s’approprient, quant à eux, le territoire de la sexualité avec des œuvres à la fois anthropomorphiques, troublantes et ludiques, pendant que Julie Dalmon amplifie la dimension érotique de son travail par l’organicité du support utilisé (dessin sur peau tendue). Avec ses tirages noir & blanc l’artiste photographe Joseph Caprio dépasse les clivages classiques du nu masculin et des multiples possibilités du couple. Le reflet de nos fantasmes brulants et de nos rêves torrides couché sur papier brûlé par Mme S. flirte avec l’hyperréalisme des dessins de Maxime Lemoyne, qui nous montre ce qu’habituellement on dissimule (une façon pour lui de « fouiller l’intime »). L’autoportrait, genre à part entière dans l’histoire de l’art, est également représenté ici avec les œuvres des photographes Piert Dvarrack et Olivier Rebufa. Quand le premier questionne notre rapport à l’intime, le second pose aux côtés de la célèbre poupée Barbie dans des mises en scène à l’attitude joyeuse qui convoquent amour/sexe, beauté/luxe et volupté. L’interface entre l’intérieur et l’extérieur du corps, explorée dans les dessins de Maria Clark et la question de la relation fusionnelle entre l’artiste, son œuvre, ses représentations, avec les aquarelles à la langue de AE ou encore les gouaches de Stella Rinke, sont des thèmes également abordés ici, propices à désorienter notre observation et notre interprétation. Peter Lökös tend aussi à changer notre point de vue de la réalité et à ouvrir notre perception vers la ré-interprétation avec sa peinture sur le corps flottant, déroutant, viscéral, métaphysique. Certains artistes abordent la sexualité et le corps avec humour et décalage. C’est le cas ici avec les collages image/texte de Dominique Nicolas, les jubilatoires dessins de Julien Griffaud, les fantaisistes sculptures/objets domestiques et religieux de Atty Bax qui glorifient nos caractéristiques sexuelles et matérialise l’érotisme … ou encore le travail en technique mixte de Laure Boin qui réinterprète les notions de vice et de vertu. Caroline Riegert invente des vies et des histoires en peignant des scènes érotiques des années 20 et en les associant à d’anciens clichés photographiques d’inconnus. À l’inverse de l’artiste Vincent Puren qui propose, avec ses aquarelles, le début d’une histoire onirique, d’un sentiment, d’une sensation, … La suite, c’est au regardeur qu’il laisse le soin de la raconter. Tout comme Maxime Parodi qui présente des dessins intitulés « autofictions » sous forme d’arrêt sur image laissant libre cours à notre imaginaire, afin que nous inventions l’amont ou l’aval de l’histoire.

Nombreux sont les clins d’œil aux traditions érotiques, variées sont les représentations sexuelles évoquées, tous les travaux présentés ici ont l’intention forte de sublimer le corps et l’érotisme au-delà des tabous et préjugés existants. La multiplicité de ces représentations et des médias nous offre décidément de bien voluptueuses émotions ! Mais ce que le public, a-mateur d’art, peut voir se confond rapidement à ce qu’il peut songer. L’œuvre d’art est ici liée à un imaginaire fantasmatique et les désirs se confrontent souvent à une réalité différente.

Retour sur l’édition de l’exposition NO PROHIBIDA 2020

NO PROHIBIDA chapitre 2
Avec Céline Achour, Æ, Atty Bax, Tamina Beausoleil, Jérémy Bindi, Laure Boin, Yasmine Blum, Joseph Caprio, Maria Clark, Julie Dalmon, Pietr Dvarrack, Julien Griffaud, Maxime Lemoyne, Peter Lökös, Dominique Lonchampt, Nicolas Marquet, Dominique Nicolas, Marie-Charlotte Nouza, Maxime Parodi, Vincent Puren, Olivier Rebufa, Caroline Riegert, Stella Rinke, Mme S., Nathalie Sapin et Céline Turlotte. Commissariat : Ludovic Allabert

Exposition du 13 octobre au 25 novembre 2023
Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage jeudi 12 octobre 2023 dès 17h en présence des artistes
Cette exposition est destinée à un public averti !

ARCHITEXTURES

L’Architecture constitue le fil rouge de cette exposition. Elle est abordée comme prétexte à des compositions graphiques, comme jeu de formes et de volumes, mais encore comme témoin du passage du temps dans une perspective anthropologique. Les artistes questionnent la construction à travers leurs œuvres, et sensibilisent le spectateur sur les notions d’espaces, de mesures, de temps, de perceptions ou encore d’usages.

Si Lucie Bitunjac réinvestit les représentations architecturales des primitifs Italiens c’est bien parce que ces dernières (notamment les fresques de Giotto et d’Ambrogio Lorenzetti) font corps avec cette notion de « perspective intuitive » qu’elle développe dans l’ensemble de son travail. Une recherche qui l’amène à faire et défaire le rapport intérieur-extérieur des environnements. Avec la peinture et le dessin, l’artiste joue entre la 2D et la 3D, conjuguant avec virtuosité malicieuse aplats et profondeurs, trames et qualités spatiales de la couleur. Mais encore : faire référence à l’histoire de l’art tout en faisant œuvre de modernité l’amène à explorer le champ de l’utopie, des lignes toutes tracées aux courbes évidées, l’équilibre se détache des conventions et libère notre énergie pour mieux dire la place de l’homme dans son environnement, intrinsèquement lié à son humanité.

Lucie Bitunjac est née en 1968 à Nice. L’artiste vit et travaille en région Paca. 1993>1994 / Kunstakademie de Düsseldorf, Allemagne, Atelier de Konrad Klapheck – 1990>1994 / ESBAM de Marseille (Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille) – 1987>1990 / EPIAR- Villa Arson, Nice (Ecole Pilote Internationale d’Arts et de Recherches)

« Utopies architecturales » de Lucie Bitunjac, huile sur bois, H.170cm – L.160 cm

Dans des compositions toujours très équilibrées, l’artiste plasticienne Izabela Kowalczyk questionne la fonction du spectateur vis-à-vis de ce qui l’entoure, jusqu’à l’étonner de ce qui éclot devant ses yeux. Tout commence par des formes abstraites, à la fois étranges et familières, souvent nourries de formes plus figuratives véhiculées par la réalité quotidienne. Puis la couleur intervient comme une partition, par balayages, transparences, vibrations ou encore superpositions. Vient enfin toute une série de peintures (telles des images bi-dimensionnelles) jusqu’à des objets/sculptures en 3D, créant des échos et se complétant. De la frontière entre équilibre et déséquilibre (avec effet d’illusion optique) émerge alors la naissance d’un visible et la multiplicité de sens qu’évoquent ses formes. L’œuvre se trouve à la charnière du plan de sol et de l’élévation, entre les deux et les trois dimensions : deux espaces distincts où s’élabore sa création artistique. Cette recherche résulte d’une nécessité intuitive de l’expérience de l’espace, comme les « Gravitations » d’Eduardo Chillida – un travail à mi-chemin entre la peinture et la sculpture. Il est question ici de dépasser des limites de l’image plane et de l’ouvrir vers d’autres dimensions.

Izabela Kowalczyk est née en 1975 à Dzierżoniów, en Pologne. L’artiste vit et travaille en région Paca. 2005 / D.N.S.E.P., École Supérieure d’Art, Aix-en-Provence. 2002 / Master en Arts, Académie des Beaux Arts de Lódz, Pologne.

« Bleu 9 » de Izabela Kowalczyk, acrylique sur papier 65 cm x 50 cm, 2022

Exposition “ ARCHITEXTURES
Lucie Bitunjac et Izabela Kowalczyk
À la N5 Galerie du 4 février au 18 mars 2023
Vernissage le vendredi 3 février 2023 dès 17h en présence des artistes

Retour en images sur l’exposition …

La presse en parle …

Appel à candidature, exposition collective 2023

Initiée en 2020, l’exposition a la volonté de proposer une vision subtile, plurielle et décloisonnée du sexe, des fantasmes et du désir à travers le regard d’artistes contemporains. Peinture, dessin, photographie, sculpture, vidéo,… soit une sélection éclectique d’œuvres sublimant les corps, les sexualités et l’érotisme. Retour sur l’édition 2020

Le dossier devra contenir :
page 1 – curriculum complet de l’artiste (biographie, expositions, bibliographie, acquisitions, …).
page 2 – texte de présentation du travail de l’artiste (démarche générale et intention sur les œuvres proposées).
page 3 – 3 à 5 visuels d’œuvres en haute définition avec titre, technique, support, dimension et année de réalisation.

Le dossier devra être fourni dans un seul fichier au format PDF à l’adresse mail : n5leclub@gmail.com
Merci d’indiquer en objet de l’e-mail :
no prohibida + nom et prénom de l’artiste

Les candidatures incomplètes ne seront pas présentées au comité de sélection.

Date limite d’envoi des dossiers le dimanche 30 octobre 2022
Réunion du comité de sélection* en décembre 2022
Annonce des candidatures retenues en janvier 2023
L’exposition NO PROHIBIDA chapitre 2 – octobre/novembre 2023

Merci à tous pour votre participation, nous avons hâte de découvrir vos dossiers et votre vision sur la thématique proposée.
Ludovic Allabert

*Le comité de sélection est composé de :
– Dominique Dalbin, président de l’association 2L2M
Ludovic Allabert, gérant de la N5 Galerie et commissaire d’exposition.
Fabienne Gendre, ancienne galeriste Montpelliéraine et professeur d’art plastique.
Annick Macaire, ancienne galeriste Montpelliéraine

Exposition en partenariat avec la galerie le lieu multiple montpellier

À VENDRE

Cet été, dans le premier espace de la galerie, vous pourrez découvrir une exposition collective et évolutive intitulée :
« À VENDRE ».
Titre évocateur sur notre rapport à l’œuvre… et à l’artiste.
La question est simplement posée : iriez-vous jusqu’à acheter une œuvre ?

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Nous travaillons au quotidien pour combattre les poncifs récurrents, ancrés dans la conscience collective. Pour un trop grand nombre de personne, l’art contemporain n’est ni accessible intellectuellement ni financièrement !

Depuis 4 ans déjà, notre galerie se veut ouverte sur tous les médiums (dessin, photo, volume, peinture, …) sans aucune hiérarchisation et avec une sélection artistique toujours exigeante et diverse. Nous accueillons tous les publics et ne cessons de transmettre notre passion pour l’art, auprès du collectionneur ou du simple « amateur ».
Plus que jamais notre discours insiste sur le fait que l’art est accessible au plus grand nombre et qu’il est un vecteur de lien social important. Par sa nature universelle, l’art questionne notre rapport au monde et enrichit notre patrimoine commun sans stigmatisation d’âge, de genre, d’origine ou encore de statut social.

Pour cette exposition, la sélection d’œuvres des artistes que nous suivons et que nous promouvons depuis plus de quatre ans, sera accompagnée de cartels portant l’inscription « À VENDRE ». Sur ces derniers seront inscrit, en plus de tous les éléments qui présentent habituellement l’œuvre, les émotions qu’elle peut procurer, l’importance et le plaisir de faire entrer l’art chez soi, et les multiples possibilités et facilités d’acquisitions.

Une fois de plus, nous espérons avec cette exposition changer la vision de l’art contemporain, faciliter son rayonnement dans tous lieux (privés, entreprises, institutions, …) prouver qu’il est accessible intellectuellement et financièrement à tous.

Exposition collective et évolutive des artistes de la galerie
« À VENDRE »
du 4 juin au 20 juillet 2019
du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30
Vernissage le mardi 4 juin de 17h à 20h

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Narration(s) – chapitre I

n5-galerie_exposition_narrations_artistes_alexandre-bena_gilles-bingisser_regina-blaim_anne-breguiboul_laurence-briat_amelie-joos_sylvie-lagnier_katie-montanier_gerald-panighi_le-lieDes œuvres, de plus en plus nombreuses, n’hésitent pas à se montrer « volubiles », voire « bavardes », développant sur les cimaises une atmosphère de récit autour et à l’intérieur d’elles, créant des narrations plastiques. La tentation littéraire de l’art n’est pas nouvelle, Dada et les Surréalistes au cours des années 1920 ont multiplié les pratiques hybrides. Depuis les années 1960, les enjeux se sont transformés et ont renouvelé les interactions entre les éléments textuels et visuels. Comment les pratiques artistiques actuelles travaillent-elles les formes littéraires, les régimes de fiction, de fabulation et d’histoires ?

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La narration est souvent remémoration. Augé, dans Les formes de l’oubli, écrit que c’est ce retour qui permet de retrouver un passé perdu en oubliant le présent et le passé immédiat avec lequel il tend à se confondre. L’identité narrative n’est ni figée, ni immuable, car c’est elle qui inscrit l’individu dans une continuité d’existence. La constitution de la narrativité en élément plastique la complexifie encore. Cela pose en effet, une distinction majeure entre l’iconique et le linguistique. La langue contraint l’écrivain à effectuer des choix narratifs que nous repérons. Mais comment l’image raconte-t-elle ? Qui parle ?

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N°5_GALERIE_exposition_NARRATIONS_Montpellier_2017_4L’exposition Narration(s) est conçue comme un récit : trois lieux, trois temps, mais avec les mêmes « artistes narrateurs ». Ainsi, construire son histoire entre Montpellier et Sète, de la N°5 GALERIE à LATELIER et au lieu multiple montpellier. Les artistes présentés (Alexandre Bena, Gilles Bingisser, Regina Blaim, Anne Breguiboul, Laurence Briat, Amélie Joos, Sylvie Lagnier, Katie Montanier, Gérald Panighi) proposent plusieurs niveaux de narrations selon des modes variés, des dispositifs fictionnels, des agencements d’éléments hétérogènes inventant une réelle poétique de la fiction entre discordances et concordances.

Les parcours au cœur de Narration(s), nous conduisent sur une frontière entre raconter et voir et en la franchissant, peut-être découvrir que voir s’identifie à savoir. (Texte de Sylvie Lagnier)

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Chapitre I :
N°5 GALERIE  – 5, rue Sainte Anne – 34000 Montpellier
vernissage jeudi 23 février 2017 à 18hpuis jusqu’au 15 avril 2017

Chapitre II :
le lieumultiple montpellier – 3, rue de Moissac (tram Albert 1er) – 34090 Montpellier
vernissage jeudi 2 mars 2017 à 18hpuis jusqu’au 18 mars 2017

Chapitre III :
LATELIER – 13, rue Rouget de Lisle – 34200 Sète
vernissage jeudi 9 mars 2017 à 18hpuis jusqu’au 18 mars 2017

Retour en images sur le vernissage du chapitre 1 :

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